Adapter les règles d'attribution du spectre sans fil aux demandes de Quebecor équivaudrait à faire de la «philantrophie» gouvernementale, a estimé vendredi le PDG de BCE, Michael Sabia.

Adapter les règles d'attribution du spectre sans fil aux demandes de Quebecor équivaudrait à faire de la «philantrophie» gouvernementale, a estimé vendredi le PDG de BCE, Michael Sabia.

Selon lui, Quebecor et Manitoba Telecom Services (MTS), qui veulent pénétrer le lucratif marché du sans-fil, sont capables de suivre les mêmes règles que Rogers et BCE lors des prochaines enchères du spectre, attendues au début 2008.

À cela, Luc Lavoie, vice-président exécutif de Quebecor, a répliqué que les deux géants avaient obtenu gratuitement 80% du spectre qu'elles utilisent.

Jeudi, devant l'Empire Club de Toronto, le PDG de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, avait plaidé une fois de plus en faveur de règles spéciales pour les entreprises qui souhaitent entrer pour la première fois dans ce secteur, à savoir Vidéotron (filiale de Quebecor Média) et MTS.

Ces dernières soutiennent que le prix du spectre sera trop élevé pour elles si Bell et Rogers sont libres de miser sans retenue.