Le groupe d'électronique diversifié japonais Toshiba a inauguré mardi un nouveau bâtiment pour la production de mémoires flash pour appareils numériques nomades dans son immense usine de semi-conducteurs au centre du Japon.

Le groupe d'électronique diversifié japonais Toshiba a inauguré mardi un nouveau bâtiment pour la production de mémoires flash pour appareils numériques nomades dans son immense usine de semi-conducteurs au centre du Japon.

Le géant nippon envisagerait de plus, selon les médias, la construction d'un autre complexe du même type sur l'Archipel pour répondre à une demande croissance pour ce type de composants.

La nouvelle infrastructure de 181 000 mètres carrés célébrée mardi par Toshiba est située à Yokkaichi, dans la préfecture centrale de Mie.

Toshiba exploite déjà sur place plusieurs autres imposantes lignes de production de galettes de silicium pour mémoires avec son partenaire américain du même secteur, Sandisk.

Cette nouvelle infrastructure entrera en service en décembre.

Lorsqu'elle atteindra sa pleine capacité initiale, au cours du deuxième semestre 2008, elle devrait sortir quelque 80 000 tranches de silicium de 300 millimètres de diamètre pas mois.

Toshiba va employer dans un premier temps une technologie de gravure d'une largeur de 56 nanomètres (un nanomètre équivaut à un millionième de millimètre), puis descendra à 43 nanomètres courant 2008.

Plus la gravure est fine, plus une galette peut contenir de puce-mémoires et plus la rentabilité est élevée.

Par la suite, grâce notamment à des investissements dans des technologies encore plus avancées, la nouvelle ligne de production devrait pouvoir atteindre une capacité de 210.000 galettes par mois, a précisé Toshiba.

Les mémoires issues de l'usine du groupe nippon sont employées pour des cartes amovibles ou bien directement intégrées dans des appareils électroniques (téléphones mobiles, baladeurs vidéo-musicaux, appareils photo, etc) pour stocker différents types de contenus numérisés.

Toshiba est le numéro deux mondial de ce marché en plein boom des mémoires flash dites NAND avec 27,5% du total, derrière le sud-Coréen Samsung (45,9%), selon la société d'étude iSuppli.