Les nouveaux modèles de téléphones portables équipés des puces du groupe Qualcomm ne peuvent plus à partir de vendredi être importés aux États-Unis, car ces puces violent un brevet du groupe Broadcom, a décidé jeudi une commission fédérale américaine.

Les nouveaux modèles de téléphones portables équipés des puces du groupe Qualcomm ne peuvent plus à partir de vendredi être importés aux États-Unis, car ces puces violent un brevet du groupe Broadcom, a décidé jeudi une commission fédérale américaine.

Cette décision de la Commission internationale du commerce (International Trade Commission), parue sur son site, répond en partie à la requête de Broadcom, qui réclamait un embargo sur tous les téléphones dotés des puces de Qualcomm.

La décision concerne des téléphones utilisés sur les réseaux de troisième génération des opérateurs comme Verizon, Sprint et ATT, précise la Commission, et seulement les nouveaux modèles. Les modèles actuels ne sont donc pas concernés et peuvent continuer d'être importés et vendus.

Suite à une plainte de Broadcom remontant au 21 juin 2005, la Commission avait jugé le 19 octobre 2006 que certaines puces de Qualcomm violaient un brevet américain de Broadcom, qui concerne certaines fonctions de gestion électrique des téléphones portables. La Commission devait en conséquence prendre une décision sur les moyens d'appliquer son jugement.

Qualcomm et Broadcom figurent parmi les principaux fournisseurs de puces pour téléphones portables aux États-Unis.