Des problèmes d'affichage LCD de certains MacBook et MacBook Pro sont à l'origine de ce recours collectif.

Des problèmes d'affichage LCD de certains MacBook et MacBook Pro sont à l'origine de ce recours collectif.

«L'affichage est granuleux et scintillant» estiment les clients américains de Apple qui se sont offert un portable de la marque à la pomme.

En outre, ils reprochent à la colomètrie de ces ordinateurs de ne pas être à la hauteur, et de provoquer des distortions d'images lorsqu'ils sont utilisés avec certains programmes.

Du coup les plaignants se sont regroupés et ils viennent d'attaquer le géant américain pour «publicité mensongère.»

Car rappelons-le, lors de la promotion des MacBook, Apple vantait les caractéristiques d'affichage à même de supporter des images avec des millions de couleurs.

La firme déclarait même, «que cette nouvelle technologie était la référence pour les photographes.»

La réalité serait bien différente et il n'y a qu'un seul modèle capable d'afficher des millions de couleurs, exactement 16,777,216 précise le journal ArsTechnica.

Cet équipement utilise un LCD de 8-bit. Mais les autres modèles embarquent du 6-bit LCD, à 226 000 couleurs, et, dans ce cas là, l'affichage est nettement moins bon...

Selon la plainte déposée par les participants de cette classe action, en promettant une qualité d'affichage incroyable pour tous les modèles de la famille MacBook, la pomme a réalisé un grand numéro d'illusionnisme. Seulement les clients ne sont pas dupes et ils demandent réparation.

On peut néanmoins affirmer qu'Apple n'est pas responsable du scintillement de l'écran qui est une conséquence de la technique dite du «dithering» ou de tramage en français. Méthode qui consiste à faire croire à l'oeil humain que l'écran affiche des couleurs en réalité non disponibles, en juxtaposant des points colorés.

Par contre, il faut reconnaître que sa responsabilité peut-être engagée par rapport au caractère mensonger de sa publicité.

La question est maintenant de savoir si Apple va jouer la carte de l'imposture technologique, puisque l'oeil humain, plutôt docile, peut s'imaginer des millions de couleurs qui dans la réalité n'existent pas ou bien plutôt régler le problème à l'amiable.