Les Américains achètent désormais sur internet davantage de vêtements que de matériel informatique, une première historique dans un commerce en ligne en croissance rapide, qui représente déjà 7% des achats au détail, indique une étude parue lundi.

Les Américains achètent désormais sur internet davantage de vêtements que de matériel informatique, une première historique dans un commerce en ligne en croissance rapide, qui représente déjà 7% des achats au détail, indique une étude parue lundi.

Selon une enquête auprès de 170 cybermarchands, menée par le cabinet Forrester Research pour la fédération Shop.org, les Américains ont dépensé en ligne l'an dernier 18,3 milliards de dollars en vêtements, chaussures et accessoires.

La tendance va s'accentuer: les Américains devraient cette année acheter en ligne 10% de leur vêtements et chaussures, et dépenser 22,1 milliards.

Le succès des vêtements en ligne s'explique par le développement de services sophistiqués, qui ont réussi à convaincre un grand public d'abord réticent de délaisser les magasins, souligne l'étude: images rotatives en 3D, zoom sur les matières, livraison en 24 heures avec réexpédition sans frais si le produit ne convient pas, disponibilité de toutes tailles et couleurs, etc..

Les ventes d'ordinateurs et logiciels, longtemps fer de lance du cybercommerce, ont été reléguées en seconde place l'an dernier avec 17,2 milliards de dollars.

Viennent ensuite les automobiles et pièces détachées (16,7 milliards) puis l'équipement pour la maison (10 milliards).

Mais tous les secteurs profitent de l'expansion de commerce électronique, qui devrait encore gonfler de 18% aux Etats-Unis en 2007, à 259,1 milliards, et représenter 7% du total des achats au détail des Américains.

Déjà l'an dernier, il avait bondi de 25%, et même de 29% hors voyages, et atteint 6% des dépenses.

Autre preuve de maturité, les cybermarchands sont devenus rentables: 83% des entreprises recensées par l'enquête ont fait des bénéfices en 2006, et pour 78% supérieurs à 2005.

«Le commerce en ligne est à des années d'avoir atteint son point de saturation», a commenté Sucharita Mulpuru, analyste chez Forrester Research