Une secrétaire de direction anglaise, Catherine Sanderson, qui s'est rendue célèbre dans la presse britannique par un blogue où elle racontait sa vie à Paris et dans son entreprise, a gagné son procès contre le cabinet d'expertise comptable Dixon Wilson qui l'avait licenciée en 2006.

Une secrétaire de direction anglaise, Catherine Sanderson, qui s'est rendue célèbre dans la presse britannique par un blogue où elle racontait sa vie à Paris et dans son entreprise, a gagné son procès contre le cabinet d'expertise comptable Dixon Wilson qui l'avait licenciée en 2006.

La société Dixon Wilson, installée avenue de l'Opéra à Paris, s'est refusée vendredi à tout commentaire.

Le conseil des prud'hommes de Paris vient de condamner son ex-employeur à lui verser près de 44 000 euros de dommages-intérêts, l'équivalent d'un an de salaire, selon elle.

«Je suis très soulagée et très contente», a déclaré vendredi à l'AFP Catherine Sanderson, 34 ans, congédiée en avril 2006 par le bureau parisien de cette société britannique qui lui reprochait d'avoir nui à l'image de l'entreprise.

En cause, son site (www.petiteanglaise.com) où elle évoquait la vie «so british» de son bureau sans citer les noms de ses collègues même si elle parlait de son patron «très vieille école» portant des bretelles.

Parmi ses anecdotes, elle racontait aussi avoir, involontairement, laissé voir un décolleté plongeant lors d'une vidéo-conférence.

Cette célibataire, maman d'une petite fille de trois ans, y avouait également qu'il lui était arrivé une ou deux fois de donner de faux motifs d'absence à son employeur. Elle reconnaît qu'elle a eu tort mais elle considère que son renvoi a été «trop brutal».

«J'ai toujours eu l'impression que mon licenciement avait constitué une sanction beaucoup trop rude et clairement les prud'hommes sont allés dans mon sens», a-t-elle ajouté.

La presse anglaise s'est passionnée pour les déboires de la «petite anglaise» restée dans un premier temps anomyme et qui a signé depuis des contrats avec des éditeurs britannique et américain pour écrire des livres autour de son blogue.

Elle avait reçu de nombreux messages de sympathie sur son site, visité par jusqu'à 3000 internautes par jour.

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Congédiée à cause de son blogue