Au début de l'ère de la téléphonie sans fil, on nous promettait la possibilité d'avoir un numéro unique qui nous permettrait de prendre nos appels peu importe où nous nous trouverions, grâce à des antennes répétitrices. Puis est arrivée la téléphonie cellulaire, qui a modifié la conception des communications mobiles.

Au début de l'ère de la téléphonie sans fil, on nous promettait la possibilité d'avoir un numéro unique qui nous permettrait de prendre nos appels peu importe où nous nous trouverions, grâce à des antennes répétitrices. Puis est arrivée la téléphonie cellulaire, qui a modifié la conception des communications mobiles.

Avec les progrès réalisés dans les services par Internet et la déréglementation du secteur des communications est apparue une nouvelle façon de communiquer, la téléphonie IP (Internet Protocol). Rares sont maintenant les grandes entreprises qui n'y ont pas recours et l'étape suivante, la démocratisation de l'application, est amorcée depuis peu.

L'un des principaux porte-étendards de la téléphonie IP, Vonage, a entamé récemment une campagne pour intéresser tous ceux qui doivent souvent se déplacer pour les besoins de leur travail ou pour des vacances.

Au coeur de cette révolution, un appareil de type gadget, un téléphone sous forme de clef USB qui se branche à un ordinateur portable et qui ne nécessite qu'un accès Internet haute vitesse, explique Darrin Lamont, vice-président responsable des ventes et des relations avec la clientèle chez Vonage. Un appareil qui ne coûte qu'une trentaine de dollars et qui est utilisé en conjonction avec un petit casque-micro de type mains-libres comme pour les cellulaires.

Pour la maison ou le bureau il est aussi possible d'utiliser un routeur (gratis, avec le logiciel Vonage intégré) et un téléphone sans fil spécialisé (V-tech, 69 $) qui fonctionnera en relai avec l'ordinateur. Pour l'instant le service est compatible avec les ordis de type PC, pas les Mac.

Le principe de Vonage, explique Darrin Lamont, c'est que le numéro de téléphone est en quelque sorte symbolique. C'est l'adresse IP qui y est liée qui compte et qui fait que l'abonné peut être contacté importe l'endroit où il se trouve, dans la ville où il habite, ailleurs au pays ou à l'étranger. Les abonnés Vonage peuvent communiquer entre eux sans frais, peu importe où ils se trouvent dans les pays où le service est offert... à la condition qu'ils aient accès à un service Internet. Une souplesse qui inquiète d'ailleurs les compagnies de téléphone.

Les tarifs d'abonnement à Vonage varient selon le type de service dont on a besoin. À la base, ils sont de 20 $ par mois pour 500 minutes d'appel ou 40 $ pour le service illimité à la maison et de 56 $ ou de 70 $ pour les entreprises.

Incitatif pour faire connaître Vonage au grand public, l'entreprise a mis sur pied un service baptisé V-Access qui permet à une personne de rejoindre sans frais un abonné Vonage à l'extérieur (Canada, États-Unis, France, Italie, Mexique, Espagne et Royaume-Uni) à son numéro personnel en passant d'abord par le portail V-Access.

Vonage compte présentement 2,5 millions d'utilisateurs en Amérique du Nord et Darrin Lamont est très fier de dire que le taux d'attrition n'est que de 2 %. D'autant plus qu'il n'est pas nécessaire de s'engager à long terme, l'abonnement est mensuel. Le vice-président soutient que l'utilisation du service est d'une sécurité blindée grâce à l'utlisation de logiciels d'encryptage fiables.

Les appareils sont vendus dans les grande surface et, plus récemment, chez Wal-Mart.