«On va faire semblant de se parler avec nos BlackBerry, pis les petites poules vont capoter...»

«On va faire semblant de se parler avec nos BlackBerry, pis les petites poules vont capoter...»

Raoul et Johnny Boy, les fameux personnages des «Têtes à claques», ont leur BlackBerry. Comme un nombre grandissant de gens.

Mais ce qui est encore plus remarquable, c'est que le terme BlackBerry est devenu une appellation commune pour désigner les cellulaires haut de gamme.

Un peu comme Kleenex l'est devenue au fil des années pour désigner les mouchoirs.

L'entreprise torontoise Research In Motion (RIM) vient d'ailleurs d'être récompensée pour son BlackBerry par le magazine Marketing.

Le magazine décerne à RIM le titre de spécialiste de la mise en marché par excellence pour l'année 2006.

Dans son édition de décembre, le magazine souligne la contribution de RIM à la culture populaire avec le «branding» du Blackberry.

L'entreprise de Waterloo, en Ontario, qui fabrique le Blackberry compte maintenant plus de six millions d'abonnés à son produit dans le monde.

Pour son exercice financier 2006 (terminé en mars), le chiffre d'affaires de RIM a grimpé de 53 % pour dépasser les 2 milliards de dollars.

RIM a été fondée en 1984 par deux étudiants en génie (Mike Lazaridis et Doug Fregin). Jim Balsillie s'est joint à l'équipe de direction au début des années 90 pour aider l'entreprise à entreprendre un virage croissance. Ce n'est toutefois qu'à la fin des années 90 que le BlackBerry a été lancé.

Cinq ans seulement après sa création, le BlackBerry comptait un million d'abonnés.

Les dirigeants de RIM sont aujourd'hui très riches. Jim Balsillie est d'ailleurs devenu cet automne le nouveau propriétaire des Penguins de Pittsburgh en achetant l'équipe des mains de Mario Lemieux.

Comme le BlackBerry, l'action de RIM a connu une montée fulgurante sur les marchés au fil des années.

Le titre de RIM a terminé la séance de jeudi à 158,75 $ à la Bourse de Toronto. L'action «ne valait que 70 $» au début de l'été.