Un téléphone. Un répondeur. L'appel en attente. D'autres options. Un cellulaire . Internet haute vitesse. Des canaux spécialisés. Encore plus de canaux spécialisés. Et quoi encore ? Les consommateurs dépassés par les événements ont parfois raison de s'ennuyer du bon vieux téléphone à roulette.
Un téléphone. Un répondeur. L'appel en attente. D'autres options. Un cellulaire . Internet haute vitesse. Des canaux spécialisés. Encore plus de canaux spécialisés. Et quoi encore ? Les consommateurs dépassés par les événements ont parfois raison de s'ennuyer du bon vieux téléphone à roulette.
Mais l'heure n'est pas à la nostalgie. Depuis l'an dernier, le secteur des télécommunications est en guerre au Québec. Dans l'une et l'autre tranchées : Bell, le vieux routier, et Vidéotron, le prétendant. Entre les deux, des millions de consommateurs bombardés d'offres qui semblent les plus alléchantes les unes que les autres.
À chacun a sa stratégie. Vidéotron mise sur les forfaits, Bell sur les produits à la carte. En télévision, le premier offre la technologie numérique, le second la technologie satellite. Pour l'Internet, l'un vante sa puissance, l'autre sa régularité.
Malgré l'arrivée de nouveaux joueurs, l'ancien monopole ne se sent pas menacé. «C'est vrai qu'on perd des parts de marché en téléphonie, dit Nicolas Gaudreau, vice-président du marketing de Bell au Québec. Nous étions un monopole. C'est difficile de monter en haut de 100%. Par contre, nous faisons des gains dans des marchés en croissance avec Sympatico et Express Vu. C'est une situation très excitante pour Bell.»
Vidéotron n'en démord pas : l'avenir appartient aux entreprises qui sauront le mieux regrouper leurs services. La société croit avoir trouvé la formule gagnante. «Nous sommes le seul fournisseur à avoir une approche réelle de guichet unique, dit Isabelle Dessureault, vice-présidente aux affaires corporatives de Vidéotron. Nos préposés sont formés pour tous nos produits. Nous ne fonctionnons pas en silos.»
À VOS AFFAIRES propose un armistice, question d'analyser les forces en présence. Et de savoir sur quel flanc les deux armées feront leurs prochains gains.
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