C'est la plus grosse opération de lutte contre la contrefaçon menée par l'éditeur, 55 plaintes légales ont été déposées dans le monde.

C'est la plus grosse opération de lutte contre la contrefaçon menée par l'éditeur, 55 plaintes légales ont été déposées dans le monde.

15 plaintes déposées aux Etats-Unis, 10 en Allemagne, 10 aux Pays-Bas, cinq en Grande-Bretagne et cinq en France, ainsi qu'en Argentine, Australie, Belgique, Corée, Pologne et au Mexique, ce sont pas moins de 55 plaintes légales pour contrefaçon qui ont été déposées par Microsoft de part le monde.

«L'annonce d'aujourd'hui marque la première fois que la compagnie concentre ses efforts dans le monde pour lancer des actions légales contre des dealers en ligne», a indiqué un porte-parole de Microsoft.

Les actions s'attaquent à des vendeurs qui contournent les règles des sites d'enchères en ligne, comme eBay, pour vendre des versions contrefaites de ses logiciels.

Les contrevenants ne seront pas surpris, l'éditeur avait lancé un avertissement à la plupart d'entre eux avant d'engager des procédures.

Microsoft avance caché... Et la contrefaçon se fait dangereuse !

Microsoft est particulièrement actif dans la lutte contre la contrefaçon de logiciels, dont il est l'une des premières victimes ! Il emploie des méthodes indirectes pour confondre les pirates, en particulier se cachant sous des identités détournées pour acheter des produits et constater le vol.

Ainsi en juillet dernier, Microsoft a constaté que 34% des disques contrefaits ne peuvent être installés et que 43% contiennent des programmes additionnels ou du code binaire qui n'appartient pas au système d'exploitation.

«Un logiciel contrefait est défectueux et dangereux car le pirate altère le code authentique, ce qui laisse des portes ouvertes pour l'usurpation d'identité ou d'autres violations sérieuses de la sécurité.»

De même une étude d'IDC a démontré que 25 % des sites qui proposent des logiciels piratés, contrefaits, des clés d'activation illégales ou des outils de craquage tentent d'installer des programmes malicieux et potentiellement dangereux sur le poste de la personne qui les télécharge.