Le géant japonais de l'électronique Sony a présenté mardi ses excuses aux entreprises et consommateurs affectés par les rappels massifs de batteries d'ordinateurs portables présentant des risques, mais a exclu toute démission de ses dirigeants.

Le géant japonais de l'électronique Sony a présenté mardi ses excuses aux entreprises et consommateurs affectés par les rappels massifs de batteries d'ordinateurs portables présentant des risques, mais a exclu toute démission de ses dirigeants.

Lors d'une conférence de presse à Tokyo, le vice-président de Sony Yutaka Nakagawa s'est brièvement incliné - comme le veut la coutume - en présentant ses «excuses sincères» au nom du PDG du groupe, l'américain d'origine galloise Howard Stringer, et de son numéro deux Ryoji Chubachi.

Sony a lancé fin septembre un programme mondial de remplacement de batteries d'ordinateurs portables de sa fabrication, après plusieurs cas de surchauffe et d'incendie. Les batteries de quelque 9,6 millions de PC appartenant à différents fabricants (Dell, Apple, Lenovo, Toshiba, Fujitsu, etc.) sont retournées à l'atelier.

Mardi, le fabricant américain Gateway a annoncé le rappel de 35 000 batteries d'ordinateurs.

Le groupe s'efforcera «de mettre en oeuvre rapidement ce programme de remplacement et de regagner la confiance des clients», a affirmé M. Nakagawa.

Un autre responsable de Sony, le directeur exécutif Nafumi Hara, a affirmé qu'aucun dirigeant du groupe ne serait contrait de démissionner.

«Aucune mesure contre le management n'est envisagée», a-t-il assuré.

La semaine dernière, Sony avait plus que divisé par deux ses prévisions de bénéfice d'exploitation pour l'exercice 2006-2007, passées à 50 milliards de yens (335 millions d'euros) contre 130 milliards anticipés dans un premier temps, principalement en raison des coûts liés au programme de rappel.