L'an dernier, une sonde américaine appelée Stardust ramenait avec elle une minuscule poignée de poussières cosmiques.

L'an dernier, une sonde américaine appelée Stardust ramenait avec elle une minuscule poignée de poussières cosmiques.

L'équivalent d'un dixième de dé à coudre et pourtant, il faudra des milliers d'ordinateurs travaillant en commun pour tout analyser!

Lancé cet été, le projet Stardust@home est un descendant direct de SETI@home ce programme qui, depuis quelques années, mobilise des centaines de milliers de micro-ordinateurs occupés, pendant leurs temps libres, à décoder une petite partie de l'immense base de données.

Mais les deux «recherches» ont également leurs différences. Dans le cas de SETI, des radio-télescopes ont amassé des quantités titanesques de données dans le cadre de leur quête de signaux extra-terrestres.

En revanche, dans le cas de Stardust qui n'a récolté qu'une minuscule poignée de poussière -dans la queue d'une comète- la quantité de données est ailleurs: la NASA a pris des milliers de photos -au microscope électronique- de ces grains de poussière... et on a toute la misère du monde à trouver les grains de poussière!

Ce sont ces milliers de photos que les volontaires (plus de 100 000 jusqu'ici) s'échineront à observer. Lorsqu'ils les auront trouvés, les chimistes se mettront de la partie, à la recherche d'indices de la composition des étoiles lointaines où sont nés ces grains de poussière.

«Nous ne savons même pas à quoi ressemble un grain de poussière interstellaire typique», explique le directeur du projet Andrew Westphal, de l'Université de Californie.

D'où la difficulté de la recherche...

Aussi:

La page Web de Stardust@home