En raison des mesures fiscales avantageuses, de ses universités et de sa qualité de vie, Montréal est une ville de choix en Amérique du Nord pour les entreprises du secteur des technologies et le gouvernement veut qu'il en demeure ainsi.

En raison des mesures fiscales avantageuses, de ses universités et de sa qualité de vie, Montréal est une ville de choix en Amérique du Nord pour les entreprises du secteur des technologies et le gouvernement veut qu'il en demeure ainsi.

Québec a annoncé ce matin (mardi), une aide supplémentaire de 625 000 $ pour la recherche universitaire dans le secteur des technolgies de l'information et des communications qui porte l'enveloppe à 2,8 M$ pour l'année.

Le nouvel argent sera consacré à 14 projets de recherches principalement axés sur les communications sans-fil, l'optique photonique et l'imagerie numérique.

C'est le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation Raymond Bachand qui a dévoilé le financement à l'occasion de l'ouverture de la 64e Conférence internationale sur la recherche dans les technologies de l'information et des communications qui se tient au centre-ville de Montréal jusqu'à jeudi.

«Nous souhaitons soutenir l'innovation et que Montréal conserve sa position enviable dans le monde avec les villes de San Diego et Boston dans le secteur des technologies», a commenté le ministre Bachand en marge de la conférence.

Cette conférence, qui réunit près de 700 spécialistes du secteur provenant de 33 pays, est reconnue comme étant un des plus importants forums internationaux de divulgation de résultats de recherche dans le secteur du sans-fil.

L'aide gouvernementale encourage la recherche universitaire à Montréal, mais aussi dans les régions. «Si ce n'était pas du programme gouvernemental qui soutient les partenariats de recherche, nous ne serions jamais allé en région», indique Pierre Boucher, haut dirigeant chez Ericsson Canada.

En plus de favoriser le développement de la recherche, l'aide gouvernementale contribue aussi à la formation de la main d'oeuvre. «Ça nous permet de travailler avec des universitaires pendant quelques années, d'apprendre à les connaître et d'éventuellement de les embaucher», affirme Michel Desgagné, vice-président chez Interdigital, une entreprise américaine qui a des bureaux sur la rue Sherbrooke à Montréal.

«Sans la contribution du gouvernement du Québec, on n'aurait pas investit autant d'argent en recherche», ajoute-t-il.

L'aide concrète du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation a par ailleurs engendré des retombées économiques totalisant 16 M$ depuis trois ans.

«Les sommes injectées par le secteur privé ont ainsi été multipliées par trois grâce à l'aide gouvernementale», soutient Charles Despins, PDG de PROMPT-Québec, un organisme sans but lucratif subventionné par le gouvernement dont la mission est de rentabiliser et accroître les investissements publics pour la recherche dans le secteur des technologies.