La police californienne vient de confirmer une intrusion dans l'ordinateur de bureau d'Arnold Schwarzenegger.

La police californienne vient de confirmer une intrusion dans l'ordinateur de bureau d'Arnold Schwarzenegger.

Point de départ de cette étrange affaire, la restrancripion par le Los Angeles Times d'une conversation entre le gouverneur de Californie, ex-star d'Hollywood, et les membres de son cabinet. L'entretien a duré six minutes.

L'enquête a été lancée après diffusion dans la presse de cette conversation privée entre le «Governator» et le rédacteur de ses discours généralement ponctués d'un «Hasta la vista, Baby, the game is over!».

Le problème est que dans cette conversation, Schwarzenegger balance des réflexions plutôt désobligeantes sur les législateurs républicains.

On peut l'entendre les qualifier de «vieux débris» puis s'en prendre à une femme du même parti, Bonnie Garcia, (R-Cathedral City) la qualifiant de «très chaude», allusion à son mélange de sang noir et latino !

Des réflexions tellement stéréotypées et proches du langage de tous les jours du Gouverneur que personne, ou presque, n'a été choqué si ce n'est certains leaders de la communauté Latino.

Quoi qu'il en soit, aux États-Unis l'affaire fait du bruit. Schwarzenegger a été forcé de s'excuser.

«Nous sommes en train de contrôler le niveau de sécurité des machines des bureaux du gouverneur» a expliqué un porte-parole de la police.

L'affaire étant en cours d'instruction, la police ne peut pas donner plus de détails. On ne sait donc toujours pas combien de machines ont été espionnées, ni les motivations des hackers.

Dans un communiqué, l'équipe de Schwarzenegger indique: «Cet accès au documennt était non autorisé et est pénalement condamnable». Le bureau du gouverneur précise qu'il a identifié l'adresse Internet de l'utilisateur et l'a communiqué à la police.