QD Vision reprend commercialement les développements du MIT sur une technique d'impression basée sur des «tranches de points» pour fabriquer des écrans. Une technologie de rupture selon les chercheurs de l'Université, qui pourrait signer la fin du LCD.

QD Vision reprend commercialement les développements du MIT sur une technique d'impression basée sur des «tranches de points» pour fabriquer des écrans. Une technologie de rupture selon les chercheurs de l'Université, qui pourrait signer la fin du LCD.

La démarche ferait rêver certains chercheurs français intéressés pour passer de la R&D à l'industrie ! QD Vision, spin-off du MIT (Massachusetts Institute of Technology), a démontré une technologie d'impression propriétaire à base de «tranches de points» (quantum dots) pour fabriquer des écrans. Et elle s'apprête à la commercialiser.

Les quantum dots sont un processus d'impression par contact. À partir de cette technologie, QD Vision a réalisé un prototype d'écran 32x64 en pixel rouge. Les «tranches de points» sont en réalité des semi-conducteurs non organiques de nanocrystaux synthétisés d'une épaisseur de 5 nm, imprimés en sandwich entre deux fines couches organiques de semi-conducteurs.

Lorsque le courant circule entre les deux couches organiques, les quantum dots émettent de la lumière, selon la technique OLED (organic light-emitting device).

Pour Mark Comerford, le PDG de QD Vision, cette technologie est un point de rupture qui va révolutionner la fabrication des écrans, en particulier pour les nouveaux écrans plus grands, plus ouverts et d'une qualité supérieure aux écrans actuels. Avec une qualité de fabrication plus uniforme et des coûts inférieurs.

La technique QD-OLED pourrait à terme remplacer celle du LCD (liquid crystal displays) pour les écrans plats destinés au grand public.