Même si le commerce électronique ou en ligne n'a pas connu la croissance exponentielle que lui prédisaient les prévisionnistes à ses débuts, il demeure que de plus en plus de consommateurs achètent de la marchandise via Internet.

Même si le commerce électronique ou en ligne n'a pas connu la croissance exponentielle que lui prédisaient les prévisionnistes à ses débuts, il demeure que de plus en plus de consommateurs achètent de la marchandise via Internet.

Selon un sondage réalisé en 2005, la proportion de Québécois ayant acheté un bien en ligne au moins une fois depuis qu'ils ont accès à Internet est de 33,9 %, soit plus du triple que ce qu'indiquaient les chiffres de l'an 2000. Or, pour favoriser les achats dans un environnement sécuritaire, il convient de prendre certaines précautions.

Sachez avec qui vous faites affaire. Si vous ne connaissez pas l'entreprise, faites vos devoirs. Évitez les sites qui ne mentionnent pas d'adresse postale ou de numéro de téléphone sur leur site.

Utilisez les moteurs de recherche pour trouver de l'information de différentes sources sur le marchand.

En cas de doute, vérifiez les antécédents de la compagnie et les plaintes dont elle aurait fait l'objet à l'Office de la protection du consommateur (OPC).

Lisez les modalités d'achat afin de bien comprendre toutes les dispositions du contrat, les options de livraison, les frais afférents, la politique de retour de marchandise et la garantie offerte.

Si vous faites un achat à l'étranger, informez-vous du taux de change et des droits et taxes applicables.

Assurez-vous d'un environnement sécuritaire. Ne donnez de renseignements financiers ou personnels que s'ils sont encodés durant leur transfert.

Vérifiez si la vignette«clé» est intacte ou si la vignette«cadenas» est bien fermée sur votre navigateur web. Vérifiez aussi si l'adresse de la page commence par «https://» plutôt que par «https://».

Vérifiez si l'entreprise a une politique et un processus de traitement des plaintes On peut parfois consulter sur le site du marchand ou dans des sites d'achats comparatifs, des sondages sur la satisfaction des clients ou encore des comparaisons de la qualité des services.

Vérifiez si le site adhère à un programme d'assurance de la qualité.

Par exemple, un commerçant qui affiche le logo de l'Association canadienne de marketing doit se conformer au code de déontologie et aux pratiques commerciales de l'Association sur la politique de protection des renseignements personnels et sur le commerce responsable sur Internet.

Pour vous informer de la protection apportée par un sceau particulier, consultez le site https://www.sceauxdecertification.org qui en recense plusieurs.

Payez par carte de crédit. Demandez à être facturé après la réception du bien ou du service. si cela n'est pas possible, payez par carte de crédit. Afin de promouvoir l'achat sur Internet, plusieurs compagnies émettrices de cartes ont une politique de«responsabilité zéro» en cas de problème.

À la réception de la commande

S'il y a erreur sur le produit ou si celui-ci est endommagé, le commerçant devrait assumer les frais de retour du produit qu'il souhaiterait récupérer.

Si vous souhaitez échanger ou faire rembourser un produit, vous devrez normalement renvoyer le produit dans son emballage d'origine en donnant des explications suffisantes. Les frais de retour seront généralement à vos frais.

Toujours prendre soin de vérifier les conditions de remboursement ou de retour spécifiées aux conditions du contrat.

La loi sur la protection du consommateur

Les achats en ligne ne sont en fait qu'une nouvelle forme de ce que la Loi sur la protection du consommateur (LPC) désigne sous le vocable de contrat ou vente à distance, une pratique séculaire lorsque l'on pense aux ventes par catalogue offertes par des entreprises comme Sears par exemple.

La LPC prévoit un dispositif visant à protéger financièrement les achats à distance où les consommateurs paient avant d'avoir reçu la marchandise. Les entreprises qui veulent se livrer à une telle pratique, doivent déposer un cautionnement auprès de l'OPC qui servira éventuellement à indemniser les consommateurs en cas de déroute de l'entreprise. Mentionnons toutefois que la portée de la LPC se limite au Québec et donc aux entreprises québécoises qui y ont pignon sur rue.

Acheter québécois comporte alors un avantage supplémentaire. On peut vérifier si une entreprise est en règle à ce chapitre en communiquant avec l'OPC ou en visitant son site web (https://www.opc.gouv.qc.ca).