Payer par Interac devient risqué... et coûteux! De nouveaux cas de clonage de cartes de guichet rapportés hier touchent deux autres accommodations Couche-Tard de la région.

Payer par Interac devient risqué... et coûteux! De nouveaux cas de clonage de cartes de guichet rapportés hier touchent deux autres accommodations Couche-Tard de la région.

Cela porte à au moins quatre le nombre de succursales de cette bannière où le crime organisé se serait infiltré.

Cette fois, les plaintes reçues concernent le Couche-Tard situé au 750, Charest Ouest à Québec, et un autre au 41, rue Valvue à Loretteville.

Il y aurait eu une centaine de cartes clonées dans chaque établissement au cours de la journée du 17 avril, estime Sandra Dion de la police de Québec.

Au total, les fraudeurs auront réussi à contrefaire près de 2000 cartes de guichet, en incluant les copies faites au Couche-Tard de la rue des Érables à Saint-Émile et à celui du 3505, chemin des Quatre-Bourgeois à Sainte-Foy, sensiblement pendant la même période.

L'enquête menée par la police de Québec tend à corroborer les propos de la direction de Couche-Tard qui, lundi, se disait «victime du crime organisé.» En effet, Mme Dion confirmait hier que des employés se sont faits complices pour permettre la fraude.

Si personne n'a encore été arrêté dans cette affaire, des suspects ont été identifiés. De plus, les enquêteurs en savent maintenant davantage sur la manière de procéder des criminels.

Si celle-ci s'avère exacte, Couche-Tard devra non seulement augmenter la sécurité de ces appareils, comme elle l'a déjà fait, mais aussi resserrer ses critères d'embauche.

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