La compagnie californienne laisse tomber la bataille juridique qu'elle avait entreprise pour connaître les sources de journalistes qui avaient révélé des informations secrètes sur de nouveaux produits.

La compagnie californienne laisse tomber la bataille juridique qu'elle avait entreprise pour connaître les sources de journalistes qui avaient révélé des informations secrètes sur de nouveaux produits.

Depuis 2004, Apple tentait de forcer les sites Apple Insider et Power Page à dévoiler qui avait donné des informations sur un produit dont le nom de code était «Asteroid» et qui n'a finalement jamais vu le jour.

En mai dernier, la Cour d'appel a rejeté la requête d'Apple, qui souhaitait forcer les deux sites Internet à fournir des courriels archivés.

La cour a rejeté l'argument d'Apple, selon lequel les journalistes en ligne ne sont pas de vrais journalistes.

«Nous rejetons l'invitation implicite à nous laisser entraîner dans la discussion de ce qui constitue du "journalisme légitime"», écrivait alors Conrad Rushing dans son jugement.

Il affirmait que les journalistes des sites Internet avaient droit à la même protection que les journalistes «traditionnels».

Apple a décidé de ne pas en appeler de ce jugement.

L'entreprise pourrait toutefois poursuivre son enquête à l'interne, afin de savoir quel employé a révélé les secrets à ces sites Internet.

Des documents déposés en cour indiquent que la compagnie a interrogé 29 employés qui avaient accès à un document confidentiel. Apple n'est pas encore allé jusqu'à fouiller dans leur ordinateur.

Bien qu'elle ait laissé tomber cette poursuite, la compagnie est toujours engagée dans une poursuite contre le site Think Secret. Cette dernière n'est pas réglée.

Apple garde jalousement les informations sur les nouveaux produits qu'elle prépare, mais l'enthousiasme que suscite la compagnie conduit souvent à des fuites sur Internet.

À lire aussi:

Apple perd sa cause contre des sites Web

Apple veut savoir qui révèle ses secrets