Un politicien américain intente une poursuite contre le géant de la recherche Google, qu'il accuse de profiter de la pornographie juvénile.

Un politicien américain intente une poursuite contre le géant de la recherche Google, qu'il accuse de profiter de la pornographie juvénile.

Jeffrey Toback, un représentant de Long Island, affirme que Google a des liens payants qui mènent vers des sites de pornographie qui impliquent des mineurs.

«Cette affaire concerne une compagnie de plusieurs milliards de dollars qui profite et fait la promotion de la pornographie juvénile», peut-on lire dans la poursuite déposée en cour.

La poursuite qualifie Google du plus «important distributeur de pornographie juvénile au monde» et affirme que la pornographie est partie intégrante de son modèle d'affaire. Aucun autre moteur de recherche n'est mentionné.

Google nie ces allégations.

«Quand nous trouvons ou sommes informés de la présence de pornographie juvénile, nous la retirons de nos produits, incluant notre engin de recherche», dit Steve Langdon, porte-parole de la compagnie. Il ajoute que Google a un outil appelé «Safe Search» qui filtre le contenu destiné aux adultes.

Jeffrey Toback dit avoir appris que Google avait un tel outil il y a trois jours seulement.

L'homme se décrit lui-même comme n'étant pas très au fait des technologies. Il ne sait pas si les ordinateurs de sa maison sont équipés de filtres qui bloquent le contenu à caractère pornographique.

Il affirme que poursuivre Google était la seule solution dont il disposait. L'homme, père de trois enfants de 9, 13 et 15 ans, a enregistré la poursuite en son nom personnel.

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