Plus d'un Japonais sur quatre possède un dictionnaire encyclopédique électronique pour vérifier la lecture et l'écriture d'idéogrammes, le sens de mots, ou une traduction d'un terme étranger, selon une étude de l'institut spécialisé Dimsdrive.

Plus d'un Japonais sur quatre possède un dictionnaire encyclopédique électronique pour vérifier la lecture et l'écriture d'idéogrammes, le sens de mots, ou une traduction d'un terme étranger, selon une étude de l'institut spécialisé Dimsdrive.

D'après une enquête menée auprès de 7 327 personnes, 27,2% des Japonais détiennent et disent utiliser presque quotidiennement ce type d'appareil.

Les plus fervents utilisateurs se recrutent parmi les enfants de moins de dix ans (68,6% chez les filles et 50% chez les garçons) et les personnes de plus de soixante ans (49,4% chez les femmes et 45,9% chez les hommes).

Les Japonais sont fréquemment contraints de se reporter à un dictionnaire pour confirmer l'écriture d'un «kanji» (idéogramme) ou sa lecture dans un contexte donné, presque tous ces caractères comptant plusieurs prononciations.

Les dictionnaires électroniques sont très prisés en raison de leur simplicité d'emploi (différentes options de recherche, liens hypertextes), de la lisibilité de l'écran, de leur petite taille et du fait qu'ils intègrent plusieurs ouvrages, selon la même étude.

Ces appareils sont de véritables bibliothèques de poche. Les plus évolués comportent 70 à 80 ouvrages, dont tous les types de dictionnaires japonais (kanji, définitions des mots, synonymes, citations, termes importés...), ainsi qu'une encyclopédie universelle illustrée, des dictionnaires bilingues, des ouvrages pratiques (médecine, rédaction de courriers...).

Les derniers modèles disposent d'un écran couleur et d'un emplacement pour carte mémoire permettant l'ajout de nouveaux livres.

Forts de leur succès au Japon, les constructeurs nippons se sont récemment lancés à l'assaut des pays voisins (Chine, Corée du Sud) où se pose également le problème de la complexité des idéogrammes.