«Pourquoi avons-nous les meilleurs footballeurs du monde en Europe et pourquoi n'aurions pas les meilleurs chercheurs?». La question a été posée par José-Manuel Barroso, président de la Commission européenne, lors une conférence de presse.

«Pourquoi avons-nous les meilleurs footballeurs du monde en Europe et pourquoi n'aurions pas les meilleurs chercheurs?». La question a été posée par José-Manuel Barroso, président de la Commission européenne, lors une conférence de presse.

Afin de concurrencer les États-Unis et les pays émergents d'Asie, Chine et Inde, mais aussi pour mettre fin à l'évasion des chercheurs et relancer les investissements dans la recherche, la Commission européenne a proposé la création d'un Institut Européen de Technologie (IET), vers 2010.

Quelles seront les fonctions de cet institut? La question reste posée, tout comme le site il pourrait s'implanter, ou encore les diplômes qu'il pourra délivrer.

Le principe d'un pôle d'excellence dans les domaines de l'enseignement supérieur, la recherche et de l'innovation, à l'image du Massachusetts Institute of Technology (MIT) semble acquis.

Sur un modèle de structure légère reposant notamment sur les universités, le projet serait financé à la fois par des fonds publics et des fonds privés.

Avec les communautés réparties dans les universités européennes, la structure serait pilotée par un comité directeur, une équipe administrative réduite et des spécialistes détachés sur une longue période, de 10 à 15 ans.

Le conseil des ministres a accordé jusqu'à la fin de l'année à la Commission pour affiner son projet. Ensuite, les États membres pourront s'affronter pour accueillir l'IET. La France est déjà sur les rangs.