Le combat que mènent des spécialistes du saut à skis pour inclure le volet féminin de cette discipline aux Jeux olympiques de 2010 reprendra ce jeudi, devant la Cour d'appel de la Colombie-Britannique.

À quelque trois mois du début des Jeux, les avocats représentant 14 athlètes en appellent d'une décision d'une juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, en juillet dernier, selon laquelle le comité organisateur local n'a pas le pouvoir de choisir les disciplines présentées dans le cadre des Jeux.

Dans son verdict, Madame Justice Fenlon a donné raison aux 14 femmes qui soutiennent que cette décision va à l'encontre de la Charte des droits. Toutefois, a-t-elle ajouté, le Comité international olympique (CIO) est la seule organisation ayant le pouvoir de déterminer la programmation des Jeux, et il n'est pas soumis aux dispositions de la Charte.

Le CIO a rejeté, en 2006, la candidature du saut à skis féminin en vue des Jeux de 2010 sous prétexte que cette discipline ne respectait pas les critères requis pour en faire partie.

Les membres du Comité organisateurs des Jeux de Vancouver (VANOC) disent avoir travaillé avec ardeur pour appuyer le saut à skis féminin, mais que leurs mains étaient liées.

Dans un communiqué de presse, Cathy Priesner-Allinger, vice-présidente, sports et opérations de VANOC, a assuré que le comité local ferait tout en son pouvoir pour aider ses athlètes à réaliser leur objectif.

D'ailleurs, VANOC a permis à Charlotte Mitchell, l'une des 14 femmes impliquées dans la poursuite, à porter le flambeau olympique, le 30 octobre.