Martin Brodeur s'entraînait seul à son bout de patinoire samedi alors que Roberto Luongo et Marc-André Fleury partageait le travail à l'autre bout. Brodeur devrait donc affronter les Américains.

«Les autres équipes nous considèrent toutes comme l'équipe à battre. Ça veut dire qu'elles sont gonflées à bloc lorsqu'elles nous croisent. Je m'attends à la même chose des Américains demain. Il faudra donc s'assurer d'afficher le même niveau d'intensité», a indiqué Brodeur qui a dû effectuer trois arrêts en tirs de barrage face à la Suisse, jeudi, pour permettre à Sidney Crosby de donner la victoire au Canada...

Duel Kane-Toews

Plusieurs joueurs du Canada croiseront des coéquipiers et grands copains dans le cadre du match face aux USA. C'est le cas de Jonathan Toews qui croisera son ailier Patrick Kane.

«C'est un bon petit joueur, mais je connais ses défauts. Son principal est sa petite taille. On tentera donc d'en profiter. Et si c'est moi qui dois lui passer sur le corps je le ferai même si ce n'est pas vraiment mon style de jeu», a indiqué Toews dont le nom a été mentionné samedi à titre d'ailier potentiel pour évoluer avec Sidney Crosby.

«Il n'y a pas un joueur de hockey qui ne voudrait pas jouer avec Sidney Crosby. Et le fait de me retrouver à l'aile ne me dérangerait pas du tout», a ajouté le franco-manitobain...

Morrow en extra

S'il est clair que Mike Babcock jonglera encore avec ses trios selon le déroulement du match face aux USA, on peut s'attendre aux combinaisons suivantes. Derrière les combinaisons Crosby-Nash-Richards et Thornton-Heatley-Marleau, le trio de Ryan Getzlaf, Corey Perry et Eric Staal devrait demeurer intact. Jarome Iginla sera donc relégué au sein du groupe complété par Patrice Bergeron, Jonathan Toews et Brenden Morrow. C'est ce dernier qui était le joueur le plus souvent laissé à l'écart lors de l'entraînement samedi...

Attaque à cinq

Dan Boyle a esquissé un sourire lorsqu'on lui a souligné qu'après deux matchs, l'attaque à cinq dont il fait partie n'avait donné que trois buts en 13 occasions.

«Ce n'est certainement pas parce qu'il manque de talent. J'irais même jusqu'à dire que le fait d'avoir autant de talent nous pousse peut-être à trop chercher le jeu parfait. Notre but l'autre soir a été marqué sur un retour. Avoir du talent ne veut pas dire de compliquer les choses. Le tournoi est encore bien jeune. On va trouver notre cohésion lorsque nous serons en mesure de trouver le bon équilibre entre le fait d'être intenses et détendus...»