Êtes-vous à Vancouver? C'est la réponse que des représentants des comités olympiques international et canadien offrent à ceux qui critiquent l'organisation des Jeux d'hiver 2010 dans certains médias internationaux.

Plus tôt cette semaine, le journal britannique The Guardian publiait sur son site Web un article intitulé: «Les Jeux de Vancouver continuent de glisser du désastre vers la calamité».

L'ouverture des Jeux a eu lieu le jour même où un lugeur géorgien est mort à l'entraînement. La température a provoqué des délais et des annulations à Whistler et Cypress Mountain. Même les surfaceuses ont connu des problèmes à l'Anneau olympique de Richmond.

Des représentants des Jeux ont aussi dû fermer une section du site de surf des neiges, parce que la pluie avait rendu l'endroit non sécuritaire.

Le porte-parole du Comité international olympique, Mark Adams, croit pourtant que les Jeux ont été bien organisés. «Nous continuons à être impressionnés par l'organisation, a-t-il déclaré. Ce sont des Jeux qui ont été très bien organisés, qui l'ont été dès la première des sept années où nous avons collaboré avec le COVAN.»

«Ce qui importe, c'est que les (problèmes) soient identifiés puis réglés, et nous croyons que c'est fait. Nous sommes très contents», a-t-il ajouté.

Les organisateurs des Jeux disent qu'ils ont amorcé l'événement bien préparés et prêts à relever les défis qui s'offriraient à eux. «Notre objectif est de continuer de nous ajuster comme nous le jugeons nécessaire et de nous occuper de nos deux priorités: les athlètes qui sont ici pour vivre l'expérience olympique et les spectateurs, sur place et devant leur téléviseur, qui veulent voir les meilleurs Jeux olympiques possible», a expliqué la vice-présidente aux communications du COVAN, Renee Smith-Valade.

Le président du Comité olympique canadien, Michael Chambers, croit que les résidants de Vancouver et les Canadiens en général, apprécient les Jeux. Les critiques dans les médias britanniques «ne vivent pas les mêmes Jeux que moi», a-t-il avancé.