La flamme olympique destinée aux Jeux d'hiver de Vancouver a été saluée par une première tempête de neige, mercredi, en s'arrêtant au Stade olympique de Montréal.

Les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver 2010 ont ainsi été replongés dans leur passé, celui des Jeux olympiques d'été de 1976, qui s'étaient tenus à Montréal.

Le patineur de vitesse sur courte piste Jean-François Monette, porteur du flambeau, est arrivé au stade devant une bonne centaine de jeunes admirateurs et quelques athlètes et dignitaires, notamment le maire de Montréal Gérald Tremblay, la ministre du Tourisme Nicole Ménard et la chef de mission du Canada pour les Jeux de Vancouver, Nathalie Lambert.

La flamme vacillait à cause de la tempête de neige qui venait tout juste de commencer, la première de l'hiver à souffler sur la métropole.

«Tout ce qui est associé aux Jeux olympiques, les médailles, les anneaux, la flamme olympique, je pense que les athlètes qui sont devant vous vont vous le dire: c'est quelque chose de magique. C'est quelque chose qui dure toujours. C'est quelque chose qui est associé à un rendez-vous encore plus grand qu'une compétition sportive, une tribune mondiale. Les yeux du monde entier sont tournés vers une ville, un pays pendant 17 jours et ça, c'est vraiment un beau privilège», s'est exclamée Mme Lambert, elle-même patineuse de vitesse.

Le maire Tremblay, quant à lui, a évoqué le rayonnement international dont a bénéficié Montréal avec ses Jeux olympiques de 1976, de même que l'héritage reçu après ces jeux.

«Nous, en 1976, on a eu ce grand privilège de participer à des jeux exceptionnels, qui ont créé une renommée internationale pour Montréal et qui ont surtout permis à des jeunes et à des moins jeunes de se faire valoir partout à travers le monde. Ca nous a permis, nous, d'avoir des équipements sportifs à la fine pointe de la technologie», a rappelé le maire de Montréal.

Deux frères qui ont porté le flambeau jadis, Pierre et Jacques Caplette, étaient présents à la cérémonie extérieure au Stade olympique. Jacques, qui l'a porté pour les jeux de 1976, est un facteur retraité. Il est aussi un coureur de marathon qui fait également de la natation, de la course à pied et de la musculation. «Je me rappelle toute l'excitation de me rendre là. Aujourd'hui, c'est important pour moi d'appuyer nos athlètes canadiens et j'invite toute la population à les encourager», a-t-il affirmé en entrevue.

Après le Stade olympique, le convoi de la flamme se déplaçait à Tremblant. Jeudi, le convoi sera à Laval pour une célébration à l'Hôtel de ville, puis reviendra à Montréal à la Place Jacques-Cartier.