Venus Williams n'a pas su démontrer la vraie nature de son jeu et elle a subi une élimination hâtive à la Coupe Rogers de Toronto, lundi.

Après un long délai de pluie, l'Allemande Sabine Lisicki a défait Williams 6-0, 6-3 au premier tour au Aviva Centre.

La pluie a forcé l'annulation de la plupart des matchs de la journée, et Williams et Lisicki n'ont pas foulé le terrain avant 22h.

Lorsqu'elles l'ont fait, Williams, 14e tête de série et finaliste l'an dernier, a éprouvé des difficultés. Elle a commis six double-fautes.

Lisicki, de l'autre côté, a été dominante au service et a rarement effectué les mêmes erreurs que son adversaire.

Les amateurs qui ont patienté sous la pluie ont tenté d'encourager Williams, en vain.

Plus tôt dans la journée, la Canadienne Gabriela Dabrowski s'est inclinée d'entrée de jeu 6-4, 6-1 devant l'Italienne Flavia Pennetta.

Sa compatriote, Carol Zhao, de Richmond Hill, en Ontario, devait croiser le fer avec l'Américaine Madison Brengle un peu plus tard, mais son match a été remis à cause de la pluie.

En soirée, le match entre la Québécoise Françoise Abanda et Andrea Petkovic a été annulé puisque les averses se sont poursuivies.

Tandis que la pluie s'abattait sur le Centre Aviva, Serena Williams en a profité pour discuter avec les journalistes, et les deux premières questions sont venues de sa bonne amie Caroline Wozniacki.

«Donc, Serena, où étais-tu hier soir?», a lancé la Danoise.

«J'étais avec toi hier soir, a répondu l'Américaine avec un grand sourire accroché au visage. Nous étions ensemble dans un restaurant japonais et nous faisions du commérage».

C'est typique de Williams et Wozniacki, dont l'amitié a évolué au cours de la dernière décennie. Les deux joueuses, qui font partie du top-5 mondial, se sont affrontées 11 fois au cours de cette période, et leur amitié en est ressortie plus forte.

Tandis que Williams tente de devenir la quatrième dame de l'histoire à compléter le Grand Chelem au cours d'une même saison, Wozniacki est là pour l'aider à décompresser. Elles ne discutent jamais de la possibilité que Williams remporte les Internationaux des États-Unis pour réaliser cet exploit, mais de n'importe quoi d'autre.

«Nous avons des vies à l'extérieur du terrain, vous savez, a rappelé Wozniacki lundi, alors que de nombreux matchs étaient remis par la pluie. Il n'y a pas que le tennis. Nous nous amusons beaucoup et nous n'arrêtons jamais de rire lorsque nous sommes ensemble. Nous émettons des propos très légers. C'est bien d'avoir une bonne amie sur le circuit, c'est certain.»