Quatre Canadiennes sont sûres de participer à la Coupe Rogers, la semaine prochaine à Toronto et trois Québécoises appartiennent au groupe, grâce aux laissez-passer octroyés par Tennis Canada.

Si Aleksandra Wozniak doit le sien à ses performances passées - une série de blessures et d'ennuis de santé ont compromis une bonne partie de sa dernière année -, Stéphanie Dubois et Eugénie Bouchard ont mérité sur le court leur place avec les meilleures joueurs de la WTA. Rebecca Marino, de Vancouver, était déjà qualifiée en vertu de son 41e rang mondial.

Dubois connaît l'une des meilleures séquences de sa carrière, avec notamment un quart de finale au tournoi WTA de Washington et une victoire au Challenger ITF de Granby, son deuxième titre de la saison. Grimpée au 107e rang mondial, elle approche lentement de son meilleur classement en carrière (95e, en mai 2008).

La Lavalloise de 24 ans joue avec une nouvelle assurance cette année et réussit la plupart du temps à imposer son jeu, quelle que soit sa rivale. «Je joue avec agressivité, mais je suis aussi capable de m'adapter aux différentes situations, a-t-elle dit à Granby. C'est évident que mes dernières performances me donnent confiance pour la suite de la saison, pour la Coupe Rogers et l'Omnium des États-Unis plus tard.»

De son côté, Bouchard s'est imposée cette saison non plus comme un espoir, mais comme une véritable prétendante aux premiers rangs du tennis féminin canadien. Sélectionnée en Fed Cup, gagnante d'un premier tournoi professionnel et du titre junior en double à Wimbledon, Bouchard fait actuellement la transition entre le circuit junior et le circuit professionnel. Elle a remporté une première victoire dans un tournoi WTA, la semaine dernière à Washington, et ses résultats sont au-delà de toutes les attentes des dirigeants de Tennis Canada. Ce sera intéressant de voir ce qu'elle fera à Toronto.

Wozniak, on l'a dit, a dû composer avec toutes sortes d'ennuis depuis 18 mois et elle retrouve lentement sa forme. Désormais 200e mondiale, son pire classement depuis une éternité (2005), elle ne peut guère descendre plus bas et pourrait au contraire profiter des prochains tournois pour reprendre sa progression au classement, si son corps tient le coup, évidemment.

Une autre Québécoise participera aux qualifications à Toronto, la «revenante» Marie-Ève Pelletier. Très productive en double depuis quelques saisons, la joueuse de 29 ans semble avoir retrouvé sa «jeunesse» en simple cette année. Elle a atteint les demi-finales à Raleigh (ITF 50 000$) et s'est qualifiée pour le tournoi WTA de Carlsbad cette semaine où elle a perdu au premier tour.

Un superbe retour pour Pelletier, qui n'entend visiblement pas encore laisser toute la place aux «plus jeunes».