Le Canadien Peter Polansky n'avait jamais affronté un adversaire de la trempe de Novak Djokovic avant aujourd'hui, mais il a offert une superbe résistance au quatrième joueur mondial. Le Serbe a dû se battre pendant près d'une heure pour remporter la première manche, mais il n'était pas au bout de ses peines.

Finalement vainqueur 6-4, 7-6, d'un match retardé près de 90 minutes par la pluie, Djokovic a multiplié les erreurs, certes, mais il n'a souvent rien pu faire devant les services et les balles profondes de son rival.

Polansky, 21 ans, s'est qualifié pour deux tournois majeurs cette année, en Australie et à Roland Garros, s'inclinant chaque fois en première ronde au terme de longs duels de cinq manches. Deuxième joueur canadien derrière Frank Dancevic, 225e mondial, le joueur de Thornhill en Ontario a réussi à briser le service de Djokovic dans la deuxième partie du match et a encore eu des chances de le briser dans la quatrième et la sixième. Mais la classe et la patience du Serbe ont fini par venir à bout de sa résistance.

Djokovic a repris l'ascendant en brisant le service de Polansky dans la neuvième partie. En deuxième manche, les deux joueurs ont conservé leur service jusqu'au bris d'égalité et Djokovic s'est imposé sur une rare faute du Canadien.

Murray vite à l'aise

Le Britannique Andy Murray n'a pas perdu son temps, en première ronde, face au Français Jeremy Chardy. Deux manches rapides de 6-4 et 6-2 lui ont permis de régler le cas du 36e joueur mondial et de se rassurer sur son niveau de jeu après une pause de cinq semaines.

«C'est le genre de match dont j'avais besoin, a-t-il noté. Jeremy est un excellent joueur, avec un gros service et un jeu très agressif. Je savais que j'aurais à être solide et à profiter de mes opportunités.

«Mais cela n'a pas été facile. Il m'a souvent mis en position de bris, 10 ou 11 fois je crois, et je suis heureux d'avoir toujours trouvé les solutions. C'est sûrement l'aspect du match qui me satisfait le plus : d'avoir réussi les gros coups quand c'était nécessaire.»

Murray, qui est plus reconnu pour son jeu complet que pour sa puissance, estime que le tennis moderne laisse la place à tous les types de joueurs. «C'est vrai que les joueurs frappent de plus en plus fort, mais je crois qu'on peut gagner en jouant de toutes les façons, pas juste en frappant de gros services et de gros coups droits», a souligné le troisième joueur mondial.

Raonic battu

En fin de soirée, un autre Canadien, Milos Raonic, a bien entrepris l'affrontement qui l'opposait à la 11e tête de série, le Chilien Fernando Gonzalez. Mais après avoir gagné la première manche, l'Ontario s'est finalement incliné 4-6, 7-6 (8), 6-4.