Battu lors de ses deux précédents tournois, Roger Federer a assuré vendredi qu'il n'était «pas inquiet de ses performances», à deux jours du début du Masters de Londres.

Q: Comment expliquez-vous vos défaites à Bâle et à Paris-Bercy?

R: «Après six semaines sans compétition, c'était difficile de revenir. A Bâle, Djokovic a bien joué, il ne m'a pas donné grand chose. C'était à moi de faire la différence, mais je n'avais peut-être pas assez joué avant pour y parvenir. A Paris, je suis tombé sur un gars qui jouait incroyablement bien (Julien Benneteau). Ca a été dur parce que je crois que j'avais vraiment le potentiel pour aller loin dans ce tournoi. Je ne suis pas inquiet de mes performances. Je me suis bien entraîné après.»

Q: Attachez-vous de l'importance au fait que la place de N.1 mondial reste en jeu lors de ce Masters en Nadal et vous?

R: «J'en suis conscient. Je mentirais si je disais que je suis là juste pour bien jouer. Je suis là pour essayer de gagner le tournoi et rester N.1 mondial. C'est une des raisons pour lesquelles je ne suis pas allé en Asie, pour être bien frais mentalement et physiquement. Même si j'ai perdu au premier tour à Paris, je me suis entraîné à Roland-Garros jusqu'à dimanche. Je me suis donné la meilleure préparation possible pour être en forme ici. J'espère que le boulot que j'ai fait va payer.»

Q: Quelle réflexion vous inspire la composition des groupes?

R: «Les deux sont équilibrés. Les meilleurs ont été très réguliers au plus haut niveau. Tout le monde a battu un peu tout le monde, c'est pour ça que ça va être intéressant. Les quatre premiers (lui-même, Nadal, Djokovic et Murray) ont tous gagné beaucoup de tournois. Del Potro a remporté l'US Open et Davydenko est revenu très fort après avoir été empêché de jouer en début de saison. Cette année, c'est plus ouvert que les précédentes.»