Rafael Nadal a frôlé la sortie mercredi dès sa première apparition au tournoi de Paris-Bercy, contraint de sauver cinq balles de match contre son compatriote Nicolas Almagro avant de s'imposer 3-6, 7-6 (7/2), 7-5.

«J'ai mal joué, a reconnu l'Espagnol. Mais gagner en jouant mal, c'est une faculté que j'ai toujours eue et qu'il faut que je conserve».

C'est à 6-5 dans le deuxième set, sur le service d'Almagro, que le N.2 mondial a dû sauver cinq balles de match, dont trois d'affilée alors que son adversaire menait 40-0.

«A ce moment-là, je pensais perdre», a avoué le Majorquin, affirmant n'avoir aucun secret pour continuer à y croire dans les situations les plus compromises.

Nadal s'était déjà sorti d'affaire deux fois en sauvant des balles de match cette saison, en huitième de finale de Miami contre David Nalbandian (cinq déjà) puis en demi-finale de Madrid contre Novak Djokovic (trois).

Le quadruple vainqueur de Roland-Garros n'était pas au bout de ses peines après cette brûlante alerte, Almagro se détachant encore deux fois à 3-1, puis à 5-3 dans le troisième set, malgré des crampes qui l'ont finalement obligé à laisser filer les derniers points après 3h15 min de jeu.

Plus combatif que jamais et aussi fort mentalement qu'avant, Nadal semble avoir perdu de la longueur et de la puissance en coup droit, son meilleur coup. Malgré les apparences, il affirme ne pas s'être amaigri ces derniers mois.

«Ce sont mes nouveaux vêtements qui donnent cette impression car je pèse le même poids depuis quatre ans: 86 kg», a-t-il assuré.