Le Serbe Novak Djokovic a pris le premier ticket pour les demi-finales du Masters en battant le Russe Nikolay Davydenko en trois sets 7-6 (7/3), 0-6, 7-5, mardi à Shanghai.

Déjà vainqueur de l'Argentin Juan Martin Del Potro dimanche, le N.3 mondial est même assuré de terminer en tête du groupe «or», quel que soit le résultat de son dernier match contre le Français Jo-Wilfried Tsonga, qui est lui le premier éliminé.

Le deuxième ticket se jouera lors du match entre Davydenko et Del Potro, vainqueur de Tsonga mardi en deux tie-breaks 7-6 (7/4), 7-6 (7/5).

Cette qualification expresse est une belle revanche pour le Serbe, qui n'avait pas réussi à gagner un seul match lors de sa première participation au tournoi des maîtres l'année dernière.

Elle va lui permettre d'économiser de l'énergie avant d'affronter le deuxième du groupe «rouge», a priori le plus relevé avec notamment Roger Federer et Andy Murray.

«C'est différent cette année. J'arrive en tant que vainqueur d'un Grand Chelem (l'Open d'Australie), je suis plus mûr, plus fort mentalement et physiquement», a-t-il dit.

S'il veut aller jusqu'au bout, Djokovic ne pourra pas se permettre des passages à vide semblables à celui qu'il a traversé au deuxième set contre Davydenko. «Je n'étais pas moi-même. J'ai perdu l'envie et j'ai très mal joué à ce moment-là», a-t-il expliqué.»

Tsonga déçu, Del Potro solide

Tsonga, battu deux fois, est parti pour vivre la même mésaventure que le Serbe l'année dernière. C'est une déception pour le Français, qui semblait capable de créer la surprise après sa victoire au tournoi de Paris-Bercy il y a dix jours.

«Il me manque juste cette petite énergie supplémentaire que j'ai d'habitude et qui me permet d'aller chercher un ou deux points importants, dans un tie-break ou sur une balle de break», a-t-il dit.

Tsonga est tombé sur un très solide Juan Martin Del Potro, qui ne semble pas trop gêné par ses problèmes aux orteils.

«J'ai battu le vainqueur de Paris, qui arrivait ici en pleine confiance. J'ai fait un grand match. J'ai particulièrement bien joué sur les points importants, ça a été la clé pour l'emporter», a commenté l'Argentin, qui doit encore disputer la finale de la Coupe Davis contre l'Espagne juste après le Masters.

Il n'a pas caché sa fatigue, mais sans s'en inquiéter particulièrement. «Je serai bien. Et après il me faudra deux ans pour récupérer!», a-t-il plaisanté.