L'Espagnol Rafael Nadal, numéro un mondial, a été chahuté par le Letton Ernests Gulbis au deuxième tour du Masters Series de Madrid, mardi, où trois têtes de série sont tombées dès leur entrée en lice dont l'Américain James Blake (N.11), battu par le Français Gilles Simon.

Nadal, qui s'est fait soigner avant l'entame du troisième set, a même cédé la deuxième manche à son adversaire, pas du tout intimidé par la réputation du prince local. Mais Gulbis, techniquement inférieur au quadruple vainqueur de Roland-Garros, a dû finalement s'incliner 7-5, 3-6, 6-3.

«C'était un match très difficile et il était important de le gagner», a déclaré Nadal. Gulbis est jeune et a tout l'avenir devant lui. Il était bien revenu au deuxième set en gagnant des points importants. J'ai donné le meilleur de moi-même quand c'était nécessaire», a-t-il ajouté.

Gulbis, quart de finaliste à Roland-Garros cette année alors qu'il avait 19 ans, s'est battu avec beaucoup de coeur et d'abnégation pour pousser Nadal à des rallies épuisants. S'appuyant sur un service efficace et puissant (15 aces contre 2 à Nadal) ainsi qu'une frappe très puissante du fond de court, le Letton a ainsi mené 3-0, puis 4-1 dans la deuxième manche avant d'égaliser avec autorité à sa première balle de set.

Vexé, Nadal, qui reprenait la compétition depuis la demi-finale de Coupe Davis fin septembre, a attaqué la dernière manche à 100 à l'heure pour mener 3-1, puis 4-1 pour signifier à Gulbis que le roi des lieux s'appelle bien Nadal. Et malgré une belle résistance dans le dernier jeu, le Majorquin a conclu la partie à sa seconde balle de match.

Si Nadal a été chahuté, trois têtes de série sont tombées, à commencer par Blake, victime de la forme de Gilles Simon, vainqueur en trois sets 3-6, 6-1, 6-4. L'Espagnol Fernando Verdasco (N.13) a aussi mordu la poussière, victime d'un Marin Cilic des grands jours (6-2, 6-3) et qui risque de poser d'énormes problèmes à Andy Murray, finaliste du dernier US Open, au prochain tour.

Le Britannique n'a pas eu à forcer son talent, mardi, devant l'Italien Simone Bolelli, contraint à l'abandon en raison d'une blessure à une épaule alors qu'il était déjà mené 6-0, 2-1.