La star russe Maria Sharapova a reçu une invitation au tournoi sur herbe de Birmingham (17-25 juin), malgré sa suspension de 15 mois pour dopage au meldonium qu'elle a fini de purger récemment, et qui a poussé les organisateurs de Roland-Garros à ne pas l'inviter.

«Nous avons reçu un engagement de deux ans pour l'une des athlètes les plus connues au monde, Maria Sharapova, pour disputer le tournoi de Birmingham. En retour, nous offrons cette année une invitation à Maria», a écrit la Lawn Tennis Association (LTA) sur le site internet du tournoi, deux jours après le refus de Roland-Garros d'inviter l'ancienne N.1 mondiale, aujourd'hui au 211e rang au classement de la WTA.

«Ce n'est pas une décision que nous avons prise à la légère et nous reconnaissons que certains ne seront peut-être pas d'accord. Mais Maria a purgé sa suspension et joue un tennis de qualité», a expliqué le directeur de la LTA Michael Downey.

«Il y a toujours du débat autour des invitations. Maintenant que Maria a gagné le droit de participer aux qualifications de Wimbledon, nous voulons donner au public britannique l'opportunité de la voir jouer sur herbe en Grande-Bretagne avant (Wimbledon)», a ajouté le dirigeant.

«Je suis très excitée à l'idée de revenir à Birmingham cette année pour ma préparation à Wimbledon et je remercie la LTA pour cette opportunité», a dit la Russe, citée par le communiqué de la LTA.

Sharapova avait promis mercredi de «se relever» après le refus des organisateurs de Roland-Garros (28 mai-11 juin) de lui accorder une invitation en raison de sa suspension.

La WTA a exprimé son désaccord concernant ce refus, le directeur général de la WTA Steve Simon, jugeant qu'il n'y avait pas de raison «qu'un membre du TADP (programme antidopage dans le tennis) pénalise un joueur au-delà des sanctions déjà prises».

En janvier 2016, lors de l'Open d'Australie, Sharapova avait été contrôlée positive au meldonium, produit ajouté le premier jour du même mois sur la liste des substances interdites.

D'abord privée de compétition pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, elle avait vu sa sanction réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).