Maria Sharapova, suspendue en janvier 2016 pour dopage par la Fédération internationale de tennis (ITF), reproche aux instances internationales de ne pas l'avoir avertie qu'une substance qu'elle utilisait venait d'être ajoutée à la liste des produits interdits, vendredi dans The Times.

« Pourquoi personne n'est venu me voir pour une conversation simple, entre un officiel et un athlète, ce qui aurait réglé le problème de confidentialité qui a été évoqué par la suite », s'interroge ainsi la Russe dans le quotidien britannique.

L'ex-N.1 mondiale de 29 ans, cinq fois titrée en Grand Chelem, avait été contrôlée positive au meldonium en janvier 2016.

Dans un premier temps elle avait été privée de compétition pendant deux ans par l'ITF. Sa suspension avait été réduite en octobre à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui avait précisé qu'elle n'avait pas eu l'intention de tricher.

La joueuse russe utilisait depuis plusieurs années le meldonium, alors autorisé, mais ce médicament a été reclassifié en produit interdit par l'AMA début 2016 après que des augmentations de performances aient été régulièrement constatées.

Maria Sharapova devrait faire son retour au tournoi de Stuttgart, qui débute le 24 avril.