Andy Murray a affirmé lundi ne pas ressentir de pression supplémentaire avant le Masters 1000 de Paris-Bercy, à l'issue duquel il pourrait devenir numéro 1 mondial.

«Je ne contrôle pas tout. Je peux essayer de gagner mes matchs, mais même si je les gagne tous cette semaine, ça ne suffira peut-être pas», a dit l'Écossais en marge de la première journée.

Pour détrôner Novak Djokovic, Murray doit gagner le tournoi contre un autre adversaire que le Serbe en finale, ou jouer la finale en espérant que l'actuel numéro 1 perde avant les demi-finales.

«C'est donc entre les mains de Novak. Il est en tête et s'il gagne ses matches et atteint les derniers tours il restera probablement numéro 1», a-t-il dit.

«Donc je ne me sens pas différemment d'il y a six ou huit semaines. Mon but n'était pas d'être numéro 1 à la fin de cette année. Je voulais finir aussi bien que possible et je pense que j'ai de bien plus grandes chances d'y arriver en début de saison prochaine. C'est ce que je visais plutôt que cette semaine», a ajouté Murray, qui pense jouer «le meilleur tennis de (sa) carrière depuis quatre ou cinq mois».

Exempté du premier tour, le Britannique entrera en lice contre l'Espagnol Fernando Verdasco.