Novak Djokovic affrontera Stanislas Wawrinka pour le titre des Internationaux des États-Unis, dans une reprise de la finale des Internationaux de France de l'an dernier.

Tirant de l'arrière par une manche et un bris vendredi soir, Wawrinka, la troisième tête de série, a pris le contrôle de la rencontre et battu le Japonais Kei Nishikori 4-6, 7-5, 6-4, 6-2. Il tentera d'obtenir un troisième titre du Grand Chelem dimanche contre Djokovic, le favori du tournoi, qui s'était incliné devant lui à Roland Garros en 2015.

Le Suisse a préservé une balle de match au troisième tour contre la 64e raquette mondiale, Dan Evans, avant de l'emporter en cinq sets. Il a cependant retrouvé ses repères à temps pour son match de quarts de finale contre le champion des Internationaux des États-Unis en 2009, l'Argentin Juan Martin del Potro.

Nishikori, la sixième tête de série, est venu de l'arrière pour renverser Andy Murray en cinq sets mercredi, et il a repris là où il avait laissé au début de ce match de demi-finale. Wawrinka a cependant préservé six balles de bris consécutives à un certain moment en deuxième manche, brisant du même coup les reins de son adversaire à l'occasion d'une soirée chaude et humide à New York.

«Au début, il dictait le jeu, a indiqué Wawrinka. J'étais inconfortable sur le terrain. Il s'amenait souvent au filet. J'essayais simplement et petit à petit de jouer un peu mieux et d'être plus rapide. J'ai essayé de le faire courir.»

Plus tôt vendredi, Djokovic a accédé à sa 21e finale d'un tournoi du Grand Chelem en carrière, et à sa septième aux Internationaux des États-Unis, en disposant de manière inhabituelle de Gaël Monfils 6-3, 6-2, 3-6 et 6-2.

Djokovic, le no 1 mondial et champion en titre du tournoi, a présenté quelques signes de fatigue au troisième set. Il a notamment demandé l'intervention d'un thérapeute pour soigner son épaule gauche et, un peu plus tard, son épaule droite.

«Et bien, c'était un duel étrange, a mentionné Sjokovic. Comme c'est souvent le cas, j'imagine, quand j'affronte Gaël, qui est un joueur très imprévisible.»

Le Serbe avait entamé la rencontre en ayant connu l'un des parcours les plus faciles de l'histoire du tournoi en route vers le carré d'as: trois de ses cinq adversaires ont lancé la serviette avant ou encore pendant la rencontre en raison de diverses blessures.

Puis, il y a eu ce match qui s'est poursuivi pendant deux heures et demie.

À certains moments, Monfils, la 10e tête de série du tournoi qui est habituellement un favori de la foule pour son sens du spectacle, a semblé baisser les bras. Ç'a entraîné des huées ainsi que des sifflements dans les gradins du stade Arthur Ashe.

«Quelques fois, je me disais qu'il agissait de façon - aux dires et aux jugements de certains - inacceptable, a ajouté le Serbe. Mais ça faisait probablement partie de sa tactique. S'il dit que c'est le cas, j'imagine qu'on doit le croire.»

Dimanche, Djokovic tentera de remporter les Internationaux des États-Unis pour la troisième fois de sa carrière.