La numéro 1 mondiale Serena Williams a assuré jeudi qu'elle ne ressentait pas de pression particulière avant les Internationaux des États-Unis où elle peut réussir le premier Grand Chelem du tennis féminin depuis 1988.

«Peut-être que cela viendra plus tard après avoir passé quelques tours, mais je ne ressens vraiment pas de pression», a expliqué l'Américaine lors d'une conférence de presse après le tirage au sort.

«Je n'ai pas grand chose à perdre, j'aborde ce tournoi en espérant le gagner et conserver ainsi mon titre», a-t-elle poursuivi.

Williams a remporté les trois dernières éditions des Internationaux des États-Unis et avait atteint la finale de l'édition 2011 où elle s'était inclinée face à l'Australienne Samantha Stosur qui est donc la dernière à l'avoir battue à Flushing Meadows.

Après ses titres aux Internationaux d'Australie, à Roland-Garros et à Wimbledon, elle peut devenir seulement la quatrième joueuse de l'histoire à remporter les quatre tournois majeurs la même année.

La dernière à avoir réalisé cette saison parfaite est l'Allemande Steffi Graf.

«Je n'ai jamais pensé me retrouver dans une telle position, que l'on me compare à Steffi Graf ou Margaret Court. Je voulais juste essayer d'être la meilleure possible», a assuré la joueuse aux 21 titres en Grand Chelem.

En cas de succès le 12 septembre, elle rejoindra Graf qui a, elle, remporté durant sa carrière 22 tournois majeurs, devancée seulement l'Australienne Margaret Court qui avait collectionné 24 titres majeurs entre 1960 et 1973.

Williams, qui vient de remporter le tournoi de Cincinnati, est la grande favorite des Internationaux des États-Unis: elle débutera sa campagne new-yorkaise contre la Russe Vitalia Diatchenko, 86e mondiale, qu'elle n'a jamais encore rencontrée.