Garbine Muguruza sait qu'elle peut vaincre Serena Williams dans un match de prestige.

Après tout, l'Espagnole de 21 ans lui a infligé son revers le plus cuisant en tournoi majeur l'an dernier, à Roland-Garros.

Samedi, ce sera en finale de Wimbledon qu'elles vont croiser le fer à nouveau.

«Elle sait que je peux la battre, que je ne suis pas intimidée, a dit Muguruza, tombeuse de l'Américaine 6-2 et 6-2 au deuxième tour à Paris, en 2014. Je pense qu'elle n'est pas habituée à ça. Et Serena ne perd pas souvent tout court.»

La favorite Williams est à un gain d'un deuxième «Serena Slam» - triompher dans quatre tournois de suite en Grand Chelem. Et si elle gagnait, Williams n'aurait plus que Flushing Meadows à rafler pour un balayage du Grand Chelem pour l'année.

Cela ne s'est pas fait depuis 1988, quand l'exploit a été signé par Steffi Graf. Mais il faut avant tout battre Muguruza, qui était peu connue jusqu'à récemment.

«C'est vrai que je n'étais même pas dans le top 100 il y a deux ans, raconte l'athlète de six pieds, qui est maintenant 20e. Et en peu de temps, me voilà. Mais en même temps, c'est déjà arrivé souvent.»

Williams a défait Muguruza une fois depuis leur choc sur terre battue, l'ayant écartée au quatrième tour à Melbourne, cette année. La jeune femme de Barcelone a gagné le premier set, mais Williams s'est imposée en trois manches, 2-6, 6-3 et 6-2.

«Ce match-là n'a pas été facile et elle m'a donné des maux de tête dans le passé, a confié l'Américaine de 33 ans. Je dois juste rester positive et concentrée.»

Vendredi, Muguruza a pris le temps de dévoiler certains aspects de sa vie personnelle, disant qu'elle aime cuisiner, écouter de la musique en lecture aléatoire et regarder des films à la maison, en plus de passer du temps libre avec sa famille.

Son parcours londonien lui ouvre déjà les portes du top 10. Peu importe le résultat de samedi, elle sera la quatrième Espagnole à y accéder, après Arantxa Sanchez-Vicario, Conchita Martinez et Carla Suarez Navarro.