Serena Williams a bien entamé son entreprise de reconquête à Wimbledon, lundi, mais elle a dû s'employer face à Margarita Gasparyan.
La qualifiée russe l'a brisée d'entrée puis a mené 3-1 avant le réveil de la numéro 1 mondiale, qui vise un 21e trophée majeur pour se rapprocher un peu plus du record (22) établi dans l'ère moderne par l'Allemande Steffi Graf.
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Revenue à 3 partout, l'Américaine, auteure du doublé Melbourne-Roland-Garros, s'est ensuite libérée et a pu s'appuyer sur un service efficace (71% de points gagnés derrière sa première balle) pour remporter la partie 6-4, 6-1 en 1h22.
«Je savais que c'était une bonne joueuse, mais pas autant pour être honnête», a reconnu Williams, qui a sauvé sept balles de bris (sur huit) et affrontera au prochain tour la Hongroise Timea Babos.
«Elle n'avait rien à perdre et en venant des qualifications, elle était évidemment prête pour un match qui aurait pu durer trois sets. Elle a commencé fort et je me suis dit que si je ne réagissais pas, je pouvais perdre le premier set», a ajouté l'Américaine, lauréate de son cinquième titre à Wimbledon en 2012, mais battue avant les quarts lors des deux éditions suivantes.
La Russe Maria Sharapova (4e) n'a quant à elle pas eu à forcer son talent pour écarter (6-2, 6-2) la Britannique Johanna Konta, 126e mondiale, et rallier le deuxième tour.
Jelena Ostapenko, 147e, a réalisé la performance du jour. La jeune Lettone, âgée de 18 ans, lauréate du tournoi chez les juniors l'an passé, a sorti l'Espagnole Carla Suarez Navarro, neuvième tête de série, écrasée en deux petits sets (6-2, 6-0) et 52 minutes.
L'ex-numéro 1 mondiale Victoria Azarenka s'est montrée presque aussi expéditive contre l'Estonienne Anett Kontaveit (6-2, 6-1 en 57 minutes). La Serbe Ana Ivanovic, récente demi-finaliste à Roland-Garros, n'a perdu que deux jeux (6-1, 6-1) contre la Chinoise Yi-Fan Xu.