Le Britannique Andy Murray, qui disputait sa première finale depuis son sacre à Wimbledon en 2013, n'a pas laissé passer l'occasion d'ajouter le tournoi de Shenzhen à son palmarès, dimanche, continuant ainsi à rêver au Masters de fin d'année à Londres.

«Ça fait bien longtemps depuis que j'avais remporté mon dernier trophée. Et ça ne m'est pas arrivé souvent de gagner de cette manière», a commenté le champion olympique de Londres après avoir battu l'Espagnol Tommy Robredo 5-7, 7-6 (11/9), 6-1.

«C'est rare aussi de gagner un match de ce genre, car j'étais tout près de le perdre. J'ai vécu une semaine émouvante. Je me suis battu pour me frayer le chemin jusqu'en finale et la gagner. Et j'espère gagner un autre tournoi d'ici la fin de l'année», a ajouté l'Écossais, dans une allusion au Masters.

Grâce aux 250 points marqués dimanche, Murray, N.10 mondial, n'est plus qu'à 105 points de la 8e et dernière place du classement ATP, synonyme de ticket pour le Masters et détenue par le Tchèque Tomas Berdych. Ce qui serait alors sa 7e participation.

Murray, 27 ans, a frôlé la défaite dimanche, mené 2-6 dans le jeu décisif du deuxième set. Après avoir sauvé quatre balles de match, il a vu Robredo en rater une cinquième à 7-6. C'était le chant de cygne de l'Espagnol, et le début de la renaissance de Murray qui n'a plus cédé qu'un jeu avant de conclure la rencontre après une bataille de 2 h 30 min

«On a disputé aujourd'hui un match incroyablement dur, dans des conditions si difficiles pour un match de tennis. J'avais eu de la chance à la fin du deuxième set. Je me battais de toutes mes forces et j'ai réussi à m'en sortir», a soufflé Murray.

Robredo, 32 ans, était lui aussi à la recherche de son premier trophée depuis juillet 2013. Il a perdu dimanche sa deuxième finale de l'année après Umag, en Croatie.

Murray va disputer dans la foulée les tournois de Pékin et de Shanghaï, un Masters 1000 de l'ATP.