Andrea Petkovic a atteint sa deuxième finale de la saison en disposant de l'Américaine Grace Min 4-6, 6-2, 6-4 au tournoi de Bad Gastein, samedi, et elle a maintenant rendez-vous avec la qualifiée Shelby Rogers.

L'Allemande, 20e joueuse mondiale, qui avait remporté son troisième titre en carrière à Charleston en avril, affrontera Rogers, qui a surpris l'Italienne Sara Errani (no 2) 7-6 (12), 6-3 samedi. Les deux femmes ne se sont jamais affrontées en carrière.

Petkovic, qui avait triomphé à Bad Gastein en 2009, a brisé Min alors que le score était de 3-3 au dernier set. Elle a toutefois laissé filer une balle de match alors que la qualifiée était au service, mais a scellé l'issue de la rencontre lors du jeu suivant.

La pluie a interrompu la rencontre pendant une heure et demie, après le premier set de la troisième manche.

Min, 138e joueuse mondiale, n'avait jamais franchi le deuxième tour d'un tournoi de la WTA auparavant.

Pour sa part, Rogers, une joueuse classée 147e au monde qui a dû remporter trois matchs de qualifications pour atteindre le tableau principal, n'avait jamais défait une adversaire du top-50 mondial.

L'Américaine, originaire de la Caroline du Sud, a préservé quatre balles de manche contre la 14e joueuse mondiale avant de convertir sa cinquième opportunité du bris d'égalité de la première manche. Au deuxième set, Rogers est venue de l'arrière et scellé l'issue de la rencontre en décochant un revers gagnant dès sa première balle de match.

Errani, qui a triomphé en double la semaine dernière à Wimbledon, tentait d'atteindre une troisième finale en simple cette saison - et sa première depuis qu'elle s'était inclinée devant Serena Williams à Rome en mai. L'Italienne a critiqué l'humidité qui régnait sur le court de terre battue.

Après avoir glissé et perdu un point à 10-10 au bris d'égalité, Errani a discuté avec la superviseure de la WTA Martina Lutkova, qui a déterminé que les conditions étaient suffisamment acceptables pour poursuivre le duel. Errani s'était déjà plainte des conditions de jeu après les quarts de finale vendredi, comparant le court central à une «piscine».