Les Canadiens Daniel Nestor et Vasek Pospisil sont passés à deux points d'accéder aux huitièmes de finale du double masculin des Internationaux des États-Unis, dimanche, mais les frères Bob et Mike Bryan ont finalement prévalu 6-7 (1), 7-5, 6-2.

Si les Canadiens l'avaient emporté, ils auraient mis un terme aux espoirs des Américains, favoris du double masculin, de compléter le balayage des quatre tournois du Grand Chelem en 2013. Les frères ont triomphé aux Internationaux d'Australie, de France et à Wimbledon.

«Nous ne pensions vraiment pas à ça, a confié Nestor. Nous voulions juste gagner: un gros match, sur le court central, la télé est là, bref tu veux remporter ce genre de matchs.

«Mais pour battre les Bryan il faut être au sommet de sa forme. Nous jouions aussi bien que possible jusqu'à 4-3 en deuxième manche. Mais ça ne s'est pas poursuivi avec mon service.»

Nestor, de Toronto, a été brisé lors de ses quatre derniers jeux au service en plus de mettre la table pour la balle de match des Bryan après avoir commis la huitième double faute du duo canadien.

Les ennuis ont commencé en deuxième manche tandis que Pospisil, de Vernon, en C.-B., et lui menaient 4-3 après avoir remporté la première manche. Les Américains ont brisé Nestor et ont alors pris l'initiative du match, qui s'est conclu après un peu plus de deux heures.

Les Bryan ont pu orchestrer leur remontée en étant portés par la foule, surtout que le jeu de Nestor n'était pas à point et que Pospisil manquait d'expérience dans les matchs d'importance. Les Canadiens n'ont pu les briser qu'une seule fois en sept occasions, en dépit de la cinquantaine de coups gagnants qu'ils ont déployés en préconisant un style de jeu agressif.

Les Américains ont créé l'égalité à un set partout en brisant chacun de nouveau Nestor, qui poursuit toujours sa route en double mixte en compagnie de sa partenaire française Kristina Mladenovic. Nestor et Mladenovic ont remporté le titre aux Internationaux de France en juin.

Nestor a affronté les frères Bryan en 53 occasions depuis le début de sa carrière, et avec sept partenaires différents de surcroît.

«C'était l'un de ces matchs où nous pouvions dire que nous étions la meilleure équipe sur le terrain jusqu'à la fin de la deuxième manche, a relaté Pospisil. Nous avons été un peu malchanceux avec les résultats de quelques reprises vidéo et le vent a commencé à changer de côté. C'était une question de quelques points importants qui se sont joués à des moments cruciaux.»