Quand le match commence, les joueurs de tennis professionnels ont déjà entamé leur journée de travail depuis plusieurs heures.

Au contraire des joueurs du dimanche, les pros ne laissent rien au hasard. C'est pourquoi ils arrivent au stade Uniprix au moins deux heures avant leur match.

À l'horaire : une séance de cardio (maximum de 10 minutes à faible intensité) et d'étirements dynamiques d'environ 30 minutes, puis un échauffement d'environ 30 minutes sur le terrain.

«Je ne fais jamais de parties, je frappe seulement des balles», explique le Suisse Stanislas Wawrinka, 10e raquette mondiale.

Une fois de retour au vestiaire, les joueurs prennent une bouchée (des pâtes ou du riz), une douche, font parfois un arrêt à la clinique pour des bandages et discutent une dernière fois du plan de match avec leur entraîneur.

L'attente

Ensuite, c'est le moment d'attendre son tour. «On relaxe dans le vestiaire. On peut écouter de la musique, parler aux gens de son équipe, s'isoler un peu», indique le Canadien Milos Raonic, 13e au monde.

«J'écoute du dance ou du house, selon ce qui me branche, dit le Canadien Peter Polansky, 256e au monde. L'important, c'est de rester relax et ne pas se laisser distraire.»

«Je n'ai pas de rituel particulier pour attendre, dit le Français Richard Gasquet, neuvième raquette mondiale. Il faut seulement être bien échauffé pour arriver à 100 % sur le premier point.»

Au contraire d'autres joueurs professionnels, comme les hockeyeurs, les joueurs de tennis ne savent jamais exactement quand ils sont attendus sur le terrain. Selon la longueur des matchs avant eux, ils peuvent passer des heures à attendre dans le vestiaire.

«Quand je joue en soirée, j'aime bien frapper une première fois en matinée pour avoir des "feelings" de balle et pour ne pas me sentir paresseux toute la journée, dit Milos Raonic. Je me réchauffe ensuite une deuxième fois une heure ou deux avant mon match.»

Quel est le secret du monarque du tennis, Novak Djokovic, pour entrer dans sa bulle avant un match? Mystère.

«Je ne suis pas superstitieux, mais j'ai ma routine. Et comme elle fonctionne, je ne veux pas vous la dire», dit le numéro un mondial, sourire en coin.