Le Suisse Roger Federer et le Serbe Novak Djokovic qui s'apprêtent tous deux à disputer le tournoi de Madrid, se sont félicités dimanche de la récente augmentation des dotations financières des quatre tournois du Grand Chelem.

«Investir plus d'argent pour les joueurs était vraiment une bonne initiative. C'était une question de répartition de revenus et le fossé (entre les recettes réalisées par les tournois et les dotations) était vraiment devenu trop important», a estimé Roger Federer, interrogé notamment sur le tournoi de Wimbledon qui a décidé d'une augmentation de sa dotation à 26,5 millions d'euros (soit plus de 40 % par rapport à la somme de l'année dernière).

Le N.1 mondial Djokovic a rejoint le Suisse sur cette question, estimant que cette augmentation profitait davantage aux joueurs moins connus qu'aux «top players».

«Il faut se rappeler qu'il y a des milliers et des milliers de joueurs qui tentent de participer à ces tournois sur toute la planète. Le joueur qui va disputer une qualification à l'Open d'Australie ne peut parfois pas prendre un entraîneur après s'être payé le voyage. Cette augmentation concerne donc aussi et avant tout ces joueurs», a estimé le Serbe.

«C'est une évolution positive, parce que cela signifie que les joueurs sont unis et ont réussi à parler d'une seule voix. Espérons que cela reste ainsi», a conclu «Djoko».

En dehors de Wimbledon, les trois autres tournois du Grand Chelem ont aussi suivi cette tendance: la dotation du dernier Open d'Australie a atteint 24 millions d'euros (+15 %), celle de Roland-Garros sera de 22 millions d'euros (+16 %) et celle de l'US Open de 25 millions d'euros (+24 %).