L'Écossais Andy Murray a vaincu l'Espagnol David Ferrer 2-6, 6-4 et 7-6 (1) pour remporter la finale de l'Omnium Sony, dimanche.

Murray a sauvé une balle de match avant de dominer le bris d'impasse, concrétisant un gain durement arraché en deux heures et 45 minutes.

Le Britannique remportait un neuvième match ultime en série Masters, un premier depuis Shanghaï en octobre 2011. Il a aussi triomphé en 2009 à Key Biscayne.

Sa victoire lui permet de devancer le Suisse Roger Federer au deuxième rang du classement de l'ATP, derrière le Serbe Novak Djokovic.

Murray a louangé la performance de Ferrer, avec qui il s'entraîne souvent.

«Nous avons tous les deux combattu jusqu'au bout, a dit Murray. C'était difficile physiquement pour les deux joueurs, vers la fin. J'ai réussi à en sortir vainqueur, mais il est tellement coriace. Il est tout un guerrier.»

Murray méritait un deuxième titre en 2013 après celui de Brisbane, en janvier. Il a un dossier de 7-5 en carrière contre Ferrer, qui a perdu les 13 finales où il jouait contre un tennisman du top 5.

La première manche a été l'affaire de l'Espagnol, qui a signé trois bris et a profité de 19 fautes directes de son rival, dont quatre lors du dernier jeu. Murray a concédé la manche sur sa troisième double faute.

L'Écossais s'est toutefois vite repris, remportant le deuxième set peu après un bris qui lui donnait les devants 5-4. Ferrer a commis 19 erreurs non provoquées dans la manche.

Le set décisif a commencé avec six bris avant que Ferrer garde son service pour faire 4-3. Murray a gagné les deux jeux suivants, mais l'Espagnol a créé l'égalité au service avant de se donner une avance de 6-5.

C'est là que Ferrer a pris la décision fatidique d'arrêter de jouer pour mettre au défi un coup droit de son rival. Le système «Hawkeye» a confirmé que la balle était bonne et le vent a tourné en faveur de Murray, qui a su niveler les chances avant de dominer le bris d'impasse.

Murray habite près du site du tournoi et il s'entraîne dans le sud de la Floride, mais la foule était clairement derrière Ferrer.

«Jouer ici c'est comme si je jouais en Espagne. Je suis désolé, a-t-il dit en référence au dénouement. Je suis vraiment désolé... je n'étais qu'à un seul point. Je vais essayer de me reprendre la prochaine fois.»