La Fédération internationale de tennis (ITF) a annoncé jeudi l'introduction dès cette année du passeport biologique, dans le cadre de la lutte antidopage.

Le groupe de travail sur le programme antidopage dans le tennis, comprenant des représentants de l'ITF, de l'ATP, de la WTA et des tournois du Grand Chelem, a pris cette décision lors d'une réunion le 5 mars.

Cette annonce impliquera une hausse du nombre de tests urinaires et sanguins, notamment hors compétition, sous la supervision de l'ITF. En 2012, l'ITF a procédé à 2185 tests, dont 187 contrôles sanguins.

Les instances du tennis répondent ainsi aux demandes de plusieurs joueurs de premier plan, comme les trois premiers mondiaux, Novak Djokovic, Roger Federer et Andy Murray, qui avaient réclamé l'instauration du passeport biologique.

En l'adoptant, le tennis suit une initiative lancée par le cyclisme en 2008, et reprise depuis notamment par le triathlon, l'athlétisme, la natation, le ski ou plus récemment le football, qui l'appliquera lors de la Coupe du monde 2014.

Le principe du passeport consiste à détecter le dopage en observant ses effets sur l'organisme, à travers plusieurs paramètres biologiques tels que l'hématocrite ou le taux d'hémoglobine.

Les tests permettent de constituer et alimenter un profil propre à chaque athlète. En cas de variations anormales de ses paramètres, l'athlète peut être soupçonné de pratiques dopantes.