Jennifer Capriati, jadis adolescente prodige, jeune femme tourmentée puis championne de Grand chelem, a été élue au Temple de la renommée du tennis international, vendredi.

La cohorte de 2012 inclut Capriati, Gustavo Kuerten, Manuel Orantes, Randy Snow et Mike Davies.

«Le tennis a été ma passion pendant toute ma vie, et d'être reconnue pour ma passion et mon dévouement est vraiment la cerise sur le gâteau, a dit Capriati, 36 ans. Je voudrais dire à mes partisans toute l'importance qu'ils ont pour moi, parce que leur soutien, pendant et après ma carrière, a été et continue d'être une immense bénédiction. Vous me manquez.»

Avec ses coups en puissance et son intensité, Capriati a remporté l'or aux Jeux olympiques de 1992, à 16 ans, et a signé trois triomphes en Grand chelem: en Australie en 2001 et 2002, et à Roland-Garros en 2001. Elle a atteint le sommet du classement du tennis féminin. À 14 ans, elle avait atteint la demi-finale de son tout premier tournoi majeur, l'édition 1990 de Roland-Garros.

Les drogues et autres ennuis ont fait dérailler sa carrière et elle a quitté la WTA en 1993 après Flushing Meadows, où elle a été battue à son premier match. Elle a arrêté pour vol à l'étalage cette année-là, et pour possession de marijuana en 1994.

Après plus de deux ans hors de la WTA, Capriati a fait un retour en avril 1996, mais deux ans plus tard, elle n'occupait que le 267e rang au monde.

C'est en 2001 qu'elle a vraiment brillé à nouveau - 12e tête de série à Melbourne, elle y a vaincu Monica Seles, Lindsay Davenport et Martina Hingis, en route vers un triomphe qui la ramenait dans le top 10 pour la première fois en sept ans.

Capriati s'est retirée en 2004 avec une fiche de 430-176, incluant 14 titres. La cérémonie d'intronisation aura lieu le 14 juillet.