De retour dans le Groupe mondial de la Coupe Davis pour la première fois depuis 2004, la quatrième seulement de son histoire, le Canada n'a pas raté cette rencontre contre la France, même si son équipe s'est inclinée.

Disputé devant une foule enthousiaste dans un amphithéâtre bien adapté aux exigences de la compétition, l'événement était une formidable vitrine pour le tennis canadien. Le Centre national d'entraînement, le niveau des jeunes joueurs et des entraîneurs, l'organisation sans faille des Coupes Rogers à Montréal à Toronto ont déjà valu au Canada une belle réputation sur la scène internationale du tennis.

Restait à rejoindre l'élite, et les derniers jours ont montré que c'était chose faite. Perdre contre les Français - quatrièmes au monde, ne l'oublions pas - n'a évidemment rien de déshonorant et les Canadiens se sont assez bien défendus pour mériter le respect et même l'estime de leurs rivaux.

Vancouver

Plus largement, cette rencontre du Groupe mondial a permis à Tennis Canada de consolider sa place, non seulement sur l'échiquier mondial du tennis, mais aussi au plan national. La Colombie-Britannique est en effet l'un des châteaux forts du sport au Canada avec des joueurs comme Rebecca Marino, Vasek Pospisil ou Felip Peliwo.

Alors que Montréal et Toronto ont déjà leurs grands tournois et des centres d'entraînement, Vancouver prend rapidement du galon, comme l'a montré cette compétition. «Nos partenaires de l'ITF et la délégation ont été impressionnés par la qualité de l'organisation et de l'accueil des gens de Vancouver, a raconté le président de Tennis Canada. Michael Downey. Tout s'est bien déroulé et nous n'hésiterons pas à revenir ici à l'avenir.

«Nous devons d'ailleurs continuer de développer le tennis partout au Canada si nous voulons arriver à concurrencer les grandes puissances, comme la France, sur une base régulière. Nous commençons à avoir des joueurs parmi l'élite, mais la France en a plusieurs dans le top 50, le top 20...»