Tennis Canada a dû résoudre un joyeux casse-tête lors de la sélection du site de la rencontre de groupe mondial de Coupe Davis contre la France.

Montréal et Toronto ont évidemment été considérées, mais le choix de Vancouver s'est vite imposé pour des raisons stratégiques. Le capitaine Martin Laurendeau et ses joueurs souhaitaient imposer à leurs rivaux un voyage et un décalage horaire plus problématique, tout en retournant dans la ville où avait été jouée la dernière rencontre de groupe mondial au Canada, en 1992 contre la Suède.

Il restait à trouver un amphithéâtre approprié, entièrement disponible pendant 12 jours (une exigence des organisateurs) et doté d'une capacité adéquate. C'est le Doug Mitchell Thunderbird Sports Centre, sur le campus de l'Université de la Colombie-Britannique, qui a été choisi. Construit pour les Jeux olympiques de 2010, l'amphithéâtre polyvalent aura une capacité de 6000 places pour la Coupe Davis.

Le vétéran Daniel Nestor a expliqué plus tôt cette semaine que l'objectif était d'avoir un lieu «intime» où les spectateurs seront près de l'action et pourront créer l'ambiance survoltée dont les Canadiens auront bien besoin s'ils espèrent vaincre les Français.