L'équipe canadienne de Coupe Davis a appris une bonne et une mauvaise nouvelle jeudi. La mauvaise, c'est que son meilleur joueur Milos Raonic a été victime d'un virus, peut-être un empoisonnement alimentaire, mercredi soir et qu'il a dû être traité dans un hôpital de Tel-Aviv.

La bonne nouvelle, c'est qu'il devrait quand même tenir sa place vendredi lors des premiers simples du barrage de Groupe mondial contre Israël.

«Nous ne savons pas trop ce qui s'est produit, a assuré le capitaine Martin Laurendeau, jeudi, en conférence téléphonique. Nous sommes toujours ensemble, nous mangeons la même chose et personne d'autre dans l'équipe ne s'est senti mal.

Heureusement, Milos va déjà mieux aujourd'hui. Il s'est un peu entraîné d'ailleurs et il veut vraiment jouer. Le sort nous a avantagés en plaçant son match en deuxième, après celui de Vasek (Pospisil). Il aura donc un peu plus de temps pour récupérer.»

Le tirage au sort des matchs du week-end a été relativement favorable pour le Canada. Vasek Pospisil (124e) sera le premier en action ce matin (7h heure de Montréal) contre le meilleur joueur d'Israël, Dudi Sela (96e). Raonic (31e) affrontera ensuite Amir Weintraub (182e).

Samedi, à 8h, Pospisil fera équipe avec Daniel Nestor dans le double contre l'excellente paire formée de Jonathan Erlich (49e en double) et Andy Ram (31e).

Dimanche, à compter de 7h30, Raonic affrontera Sela, tandis que Pospisil jouera contre Weintraub dans un match qui pourrait aisément devenir le plus important de sa jeune carrière si l'issue du barrage est encore incertaine.

La situation sera évidemment plus problématique pour les Canadiens si Raonic n'est pas en mesure de jouer vendredi. «Dans ce cas, nous ferons appel à notre quatrième joueur, Peter Polansky, pour disputer le deuxième simple de vendredi contre Weintraub, a expliqué Laurendeau. Milos pourrait reprendre sa place dimanche, sinon ce serait encore Peter qui affronterait Sela.

Tous les matchs seront joués au Canada Stadium de Ramat HaSharon, en banlieue de Tel-Aviv. Le stade est ainsi nommé parce que sa construction a été financée par des immigrants canadiens en Israël dans les années 1970.

Une victoire du Canada dans ce barrage trois de cinq lui permettrait de réintégrer le Groupe mondial pour la première fois depuis 2004.